Acheron – Avis +

Presentation de l’éditeur

Eleven thousand years ago a god was born. Cursed into the body of a human, Acheron spent a lifetime of shame. However, his human death unleashed an unspeakable horror that almost destroyed the earth. Then, brought back against his will, Acheron became the sole defender of mankind.

Only it was never that simple. For centuries, he has fought for our survival and hidden a past he’ll do anything to keep concealed. Until a lone woman who refuses to be intimidated by him threatens his very existence.

Now his survival, and ours, hinges on hers and old enemies reawaken and unite to kill them both.

War has never been more deadly… or more fun.

Avis de Gaëlleb

Voici venu le plus attendu des tomes de la série des Dark Hunters : Acheron. Présenté comme le plus énigmatique des Hunters, Ash en est le leader charismatique et beaucoup de fans se désespéraient de voir enfin arriver son histoire, son héroïne… Et que dire… C’est un roman dans la lignée des autres tomes. Si on adhère au monde créé par l’auteur, on aimera forcément les traces d’humour, le paranormal, les batailles entre humains et appolytes.

Mais ce qui est le plus intéressant – et paradoxalement, le plus décrié par les fans – est la première partie. Pendant 430 pages environ, l’auteur nous décrit la vie de son personnage principal en tant qu’humain vivant entre la Grèce et l’Atlantide [[on le sait Atlantide n’est qu’un mythe et n’a jamais été contemporaine de la Grèce et d’ailleurs Madame Kenyon nous le rappelle dans son prologue]]. Ash vit dans un monde de violence où rejeté de tous ou presque, il n’est qu’ esclave. En termes dramatique, son histoire n’a rien à envier à celle de Zarek.

Mais plutôt que de se morfondre, ou chercher vengeance comme beaucoup de personnages persécutés, Acheron choisit de voir le bon côté de l’humanité et de la défendre. Si ces 430 pages de sévices en tout genre finissent par écœurer tellement elles abondent, elles donnent pourtant un bel éclairage sur le personnage. Malheureusement, après une telle intensité dramatique, la seconde partie peut paraître un peu fade, et l’on peut conseiller de ne pas lire les deux parties d’une traite mais d’attendre un jour ou deux afin de « digérer » cette facette du récit. Ce qui pour un fan n’est pas aisé, on peut le concevoir.

S’il est facile de comprendre le rejet des fans de la série et certaines mauvaises critiques, il s’agit pour moi d’une bonne surprise qui me réconcilie avec la série des Dark Hunters et me rappelle le gros faible que j’avais pour le personnage de Nick Gauthier.

Ce tome marque la fin du premier arc de la série, mais celle-ci continue en se centrant sur d’autres personnages. Mais que l’on se rassure, nos héros continueront d’apparaître dans les différents tomes qui constitueront cette suite.

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 736
Editeur : St. Martin’s Press
Sortie : 5 août 2008
Langue : anglais
Prix : 16,17 €