Alive – Avis +

Présentation de l’éditeur

 » J’ouvre les yeux dans le noir. Le noir total. J’entends ma propre respiration, mais rien d’autre. Je soulève la tête – elle bute sur une surface solide, qui ne bouge pas d’un pouce. Il y a un mur juste devant mon visage. Non, pas un mur… un couvercle.  » Em se réveille dans le noir, seule, entravée, dans un espace confiné qui ressemble à un sarcophage. C’est le jour de son anniversaire, elle a douze ans et… c’est tout.

Elle ne se rappelle pas comment elle s’appelle, ce qu’elle a fait la veille ou à quoi ressemble le visage de ses parents. Elle ne comprend pas du tout ce qui se passe. Lorsqu’elle parvient, à force de volonté, à se libérer de ce piège, elle découvre, autour d’elle, onze autres cercueils, dont certains occupants sont toujours en vie. Une initiale et un nom de famille sont gravés sur chaque sarcophage.

La jeune fille prend la tête du petit groupe d’adolescents – ils ont en fait tous dix-sept ans – et découvre un labyrinthe de couloirs poussiéreux, constellés par endroits d’ossements. Sont-ils sous terre ? Y a-t-il d’autres survivants ? Comment trouver eau et nourriture ? Et surtout, qui sont-ils, quels sont ces étranges symboles qui marquent leur front, et comment sont-ils arrivés là ?

Le nouveau thriller fantastique de Scott Sigler prend le lecteur à la gorge dès la première ligne. Rivalités de jeunes héros complètement amnésiques, poids oppressant du piège où ils se trouvent enfermés, sans moyens, à première vue, de survivre, enjeux plus grands qu’eux qui se jouent sans qu’ils le sachent : un auteur à la maestria reconnue, régulièrement classé dans les listes des meilleures ventes du New York Times, tisse un suspense impitoyable, à mi-chemin entre Le labyrinthe et Sa Majesté des mouches.

Avis d’Izabulle

Em ou plutôt M. Savage, comme écrit sur la plaque du sarcophage dans lequel elle se réveille, est l’héroïne de ce roman dystopique. Elle est âgée de 12 ans, mais son corps lui est formé comme une jeune femme de 21. Nous la suivons tout au long de ce roman en narration interne.

On ne vous racontera pas grand chose quand à l’évolution de l’histoire, car c’est l’univers et les mystères de ce roman qui sont particulièrement convaincants. Et même si les premières pages ne sont pas sans nous rappeler des romans du même genre (Le Labyrinthe, Cube…) ce livre est extrêmement addictif.

Nous suivons Em et ses compagnons seconde après seconde dans ce qui constitue leur périple pour survivre et fuir. Le rythme est frénétique et même angoissant. Certaines images et situations sont parfois violentes, stressantes.

On apprécie tout particulièrement la plume de l’auteur qui est extrêmement fluide, mais aussi très belle. On note que la traduction a été de très bonne qualité pour faire passer cette jolie plume sans coquille. C’est très agréable, surtout lorsque nous sommes dans un style comme celui-ci, c’est à dire très rapide et donc n’acceptant aucun accroc à l’œil.

Alive est quand même un très beau pavé de 463 pages et pourtant à aucun moment on ne me s’ennuie ou avons envie de le poser. Ce roman ne peut laisser insensible, que l’on ait été conquis ou non par le scénario proposé. Tous les sentiments possibles et inimaginables nous traversent à sa lecture : la peur, l’angoisse, l’excitation, le colère, la nostalgie, l’amour, le désir …

Si vous aimez les bonnes dystopies, je n’aurai qu’un mot : « Foncez !« .

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 368
Editeur : Lumen
Sortie : 11 février 2016
Prix : 15 €