Aquarela, l’Odyssée de l’eau – Avis +

Présentation officielle

Principale protagoniste du film, l’Eau apparaît ici dans toute sa splendide et terrible beauté. A travers le monde, des eaux glacées du lac Baïkal à Miami, en passant par l’ouragan Irma et les chutes Angel Falls au Venezuela, un incroyable tableau de la force de l’eau dans tous ses états.

Avis de Marielle

Le titre du film est trompeur. Aquarela n’a pas la délicatesse de l’aquarelle. C’est un film sur la puissance, la violence de l’eau et sa beauté effrayante et captivante.
Elle a le pouvoir de vie et de mort.

Dès les premières images, le film montre la lutte de l’homme contre cet élément. Des imprudents roulent sur le lac Baïkal gelé au début de la fonte des glaces, la glace craque et leurs véhicules sombrent, secourus par une équipe de sauvetage.

Kossakovsky parcourt le monde avec sa caméra, depuis les glaces du Groenland qui s’effondrent dans de grands fracas, en passant par le barrage d’Oroville en Californie, par Miami dévastée par l’ouragan Irma, puis par l’océan atlantique au large du Portugal.

La caméra plonge dans les flots, puis les survole, nous les montrant sous tous leurs angles. Et quel que soit le point de vue, on ne peut que se sentir petit et fragile à côté de la majesté écrasante de l’eau.

Pas ou très peu de dialogues, pas de voix off. Le tumulte de l’eau compose la bande originale accompagné de la musique du groupe finlandais de métal-violoncelle Apocalyptica.

Kossakovsky est un réalisateur russe, auteur de plusieurs documentaires. Il a choisi l’eau comme thème de son nouveau documentaire pour toutes les émotions qu’elle peut provoquer. Il a filmé en 96 images par seconde pour pouvoir montrer chaque goutte d’eau (la fréquence habituelle est de 24 images par seconde).

Il faut aller voir ce tableau vivant d’une eau qui inspire humilité et respect.


Fiche technique

Sortie : 5 février 2020
Durée : 89 mn
Avec des acteurs inconnus
Genre : documentaire