Archi & BD – Avis +

Présentation de l’éditeur

Autant de visions de la ville, révélant un appétit de prospective et l’envie d’explorer de nouveaux modes de vie. À Londres, à Vienne, comme à Madrid ou Paris, c’est une invitation au voyage dans l’invention de fictions urbaines et l’écriture des scénarios métropolitains les plus fantastiques.

Afin que cette rencontre entre l’architecture et la bande dessinée soit pertinente, la Cité a souhaité confier le propos de l’exposition à Jean-Marc Thévenet, directeur du festival international de la bande dessinée d’Angoulême de 1998 à 2006, et à Francis Rambert, directeur de l’Institut français d’architecture.

Avis de Nicolas

Toujours à la pointe de l’actualité culturelle, et après avoir pensé à se spécialiser dans les critiques des expositions terminées (un bel article sur l’expo Takeshi Kitano à la fondation Cartier traine toujours dans mon disque dur), voici que votre serviteur (qui parle de lui à la troisième personne, décidément, il n’existe aucune limite à SA déchéance (et qui adore mettre des parenthèses imbriquées illisibles)) attend les deux dernières semaines de prolongation d’une expo temporaire pour chaudement la recommander.

La cité de l’architecture et du patrimoine accueille l’exposition Archi & BD : La vie dessinée. Et il faut y aller!

D’abord organisé autour de trois villes : Paris, New York et Tokyo, le sujet s’élargit à d’autres villes ou d’autres projets dans la deuxième partie du parcours.

Vous pourrez redécouvrir des grandes planches marquantes de l’histoire de la BD dont, les œuvres de Moebius (la chute de John Difool du haut de Suicide alley, première planche de l’Incal), Bilal, Margerin, Franquin, Druillet, Tardi, Mézières, Berberian, et également des heureuses découvertes comme cet extrait du promeneur de Taniguchi.

Une part non négligeable est accordée aux « vieilles BD » de la première partie du vingtième siècle. Aucune tentative d’exhaustivité dans ces choix (par exemple l’hommage rendu à Venise par Hugo Pratt aurait bien mérité une mention), la tâche aurait été impossible. La sélection est néanmoins très cohérente.

Sont également présentés des projets architecturaux qui pourront intéresser une autre population que les fans de BD : les maisons des océans de Jacques Rougerie, et des commandes de Jean Nouvel ou de Jean Balladur (les immeubles ziggourat de la Grande Motte).

On y flâne aisément une bonne heure et aucune connaissance en BD n’est requise pour apprécier les œuvres présentées.

Ah oui… C’est jusqu’au 2 janvier 2011. Alors: ne trainez pas !

Fiche technique

Tarif : 8 € (adultes)
Durée : jusqu’au 2 janvier 2011
Horaires : ouverture tous les jours de 11h à 19h sauf le mardi. Nocturne le jeudi jusqu’à 21h.
Adresse : Palais de Chaillot, 1 place du Trocadéro, 75016 Paris