Résumé
Double-Face, ancien procureur à moitié défiguré, s’acharne à provoquer Batman. Le docteur Chase Méridien, femme psychiatre aussi voluptueuse que perspicace, s’intéresse aussi à l’homme chauve-souris. Modeste employé de Wayne Enterprises, Edward Nygma en veut à son patron Bruce Wayned’avoir refusé son projet de casque interactif capable de lire dans les pensées d’autrui, afin de les manipuler.
Avis de Luc
Batman forever, bien que réalisé par Joel Schumacher, est tout à fait plaisant, ludique, coloré et très drôle. Les costumes (verts, rouges, jaunes) délirants, les décors ahurissants et les comédiens s’éclatent. Ce sont tous des nouveaux par rapport aux précédents opus de Tim Burton, et ils s’en donnent à coeur joie. Val Kilmer dans le rôle de Batman est crédible, Nicole Kidman en blonde platine, amoureuse de son costume en latex (!), Tommy Lee Jones, qu’on avait connu dans des rôles sombres, fait ici un méchant très convainquant : Double face, mais le plus délirant (évidemment) est Jim Carrey, qui se déchaîne en savant fou.
Comme dans Batman begins de Christopher Nolan, on voit dans Batman forever de nombreuses scènes où le héros Bruce (ou Batman) se confie à la blonde sur l’assassinat de ses parents quand il était gamin, dans des scènes nettement plus explicites que dans Batman begins.
Ah ! J’oubliais un petit nouveau, le jeune Robin, interprété par le jeune et beau Chris O’Donnel (qu’on retrouvera plus tard dans Cookies’ fortune de Robert Altman, Vertical limit et Docteur Kinsey), le nouvel associé de Batman, qui aura un rôle majeur dans la BD et la série télé associée. Au cinéma, on ne le verra que dans Batman et Robin (bien nommé), toujours réalisé par Joel Schumacher, mais cette fois, complètement raté hélas (le délire tourne ici au ridicule).
Raison de plus pour redécouvrir Batman forever, ludique et très drôle.
Fiche technique
D’après les personnages créés par : Bob Kane
Genre : fantastique
Durée : 121 minutes
Avec Val Kilmer, Chris O’Donnell, Tommy Lee Jones, Nicole Kidman, Jim Carrey, Michael Gough et Pat Hingle