Présentation officielle
L’extraordinaire mensonge des Keane a réussi à duper le monde entier. Le film se concentre sur l’éveil artistique de Margaret, le succès phénoménal de ses tableaux et sa relation tumultueuse avec son mari, qui a connu la gloire en s’attribuant tout le mérite de son travail.
Avis de Claire
Un sujet sur la peintre Margaret Keane, célèbre pour ses portraits d’enfants tristes aux yeux extraordinairement surdimensionnés et dont le nom est lié à l’une des plus grandes impostures de l’histoire de l’art, réalisé par Tim Burton ? Le projet avait tout pour plaire, d’autant que le casting Amy Adams/Christoph Waltz laissait présager du meilleur.
Fin des années 1950, en Californie. Margaret quitte son mari avec pour tout bagage sa fille Jane et son étonnant talent à croquer des portraits aux yeux trop grands, car pour elle « les yeux sont le miroir de l’âme »… Elle ne tarde
Après leur mariage, à la faveur d’un quiproquo, il s’approprie le mérite de son oeuvre, le succès arrive, la machine s’emballe, ni l’un ni l’autre ne peuvent faire machine arrière sans risquer de faire s’écrouler leur business… Mais l’argent et la célébrité montent vite à la tête de Walter… En France, cela fait immédiatement écho pour nous à l’histoire de Colette et Willy, en littérature.
Si la patte Burton est bien là, notamment dans les toutes premières minutes du film où la banlieue dont s’évade Margaret ressemble étrangement à celle de Edward aux mains d’argent, on perd assez vite le sentiment d’originalité, le réalisateur préférant visiblement aborder cette histoire avec un angle simpliste,
Pas un grand Burton, mais un bon divertissement, assurément, doublé d’un message féministe, résolument.
Fiche technique
Sortie : 18 mars 2015
Durée : 107 minutes
Avec : Amy Adams, Christoph Walz, Danny Huston, Terence Stamp
Genre : drame