Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d’hommes et de femmes partent à la conquête de l’espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d’esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l’être humain. Los Angeles, 2019.
Après avoir massacré un équipage et pris le contrôle d’un vaisseau, les
Avis de Valérie
La resortie au grand écran de Blade runner est une bonne chose car si le
De plus, l’image est magnifiée, chaude, léchée, et elle participe au scénario qui est : si l’homme créé un androïde à son image, pourra-t-il devenir un homme ? Si on peut méditer sans cesse sur cette considération la pousser vers la religion, l’enfantement, la mort, etc., le film peut se voir comme une histoire d’anticipation musclée ou une réflexion philosophique subtile.
Ruger Hauer explose tout ! Son rôle de répliquant brutal et précis est superbe et il en fait un excellent usage. Sean Young est tout simplement sublime, elle illumine de grâce sa prestation et Daryl Hannah, alors toute jeune, est juste et belle. Seul Harrison Ford est en dessous. Il joue bien le flic pugnace mais n’arrive pas à transcender sa performance, ce qui ne généra pas le visionnage mais déçoit tout de même en peu pour un tel monument.
Ce director cut‘ offre un bon moment de cinéma qui, s’il n’est pas visionnaire en matière d’informatique, voit bien plus loin que notre
Si vous avez vu le film ou son director cut’s[[remontage de l’histoire]] et que vous souhaitez approfondir votre réflexion, cet article (bourré de spoilers, bien sûr est fait pour vous !
Fiche technique
Resortie : 14 octobre 2015 (version restaurée)
Durée : 117 minutes
Avec Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young, Daryl Hannah, Edward James Olmos…
Genre : science-fiction
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs