Ça a commencé comme ça – Avis +

Présentation de l’éditeur

De sa plume fine, drôle et toujours juste, Angéla Morelli brosse le portrait d’une femme qui, à trop penser aux autres, s’est perdue elle-même. Le bonheur est-il un choix ? Réponse dans ce roman léger, émouvant et garanti feel good.

Ça a commencé quand Flore a fait brûler sa confiture de groseilles . Ou alors, quand son père l’a appelée à l’aide, coincé entre les branches du vieux pommier. En fait, non, ça a vraiment commencé quand ses amis l’ont inscrite au concours de confitures. Oui, c’est à partir de ce moment-là que la vie de Flore a pris un tournant inattendu.

Car la jeune mère célibataire presque trentenaire a dû faire face à un obstacle de choix : confectionner une confiture aux figues… sans figues. Et, malgré la mobilisation de tout le village pour la soutenir dans sa quête, impossible de trouver les fameux fruits au beau milieu de cette canicule qui frappe le Sud-Ouest de la France. Impossible ? Non, pas tout à fait. Car il y a bien quelqu’un qui en a, des figues : Corto, le beau jardinier mystérieux que tous les habitants du village considèrent avec méfiance. Et pour cause : il est tatoué et dégage une aura de mystère et de danger.

Alors, oui, ça a commencé comme ça, avec un concours de confitures, une pénurie de figues et Corto.

Avis de Claire

Quel plaisir de retrouver la plume alerte et efficace d’Angéla Morelli. Comme dans chacune de ses romances, on est immédiatement propulsé dans son monde, en quelques mots, le ton est donné. Ses héroïnes, qui ne sont ni lisses ni godiches, sont toujours terriblement sympathiques et touchantes. C’est encore le cas ici avec la jolie Flore, mère célibataire de 26 ans, seule mais déterminée.

Entre son père le doux rêveur, sa petite fille hyper dynamique, sa meilleure amie et tous les petits boulots qu’elle fait pour joindre les deux bouts et qui lui font des journées de 20 heures de travail, elle n’a pas le temps de penser aux sentiments. Et pourtant, elle est jeune, mignonne, gentille, et elle a envie de connaître à nouveau le grand frisson, qu’elle a oublié depuis sa séparation d’avec le père de sa fille.

Dans son petit village, où tout le monde se connaît, il y a bien un nouveau visage, quelqu’un de différent, de mystérieux, de sauvage. Il s’agit du beau Corto, jardinier paysagiste de son état, qui a repris une vieille bâtisse pour en faire un petit bijou. Mais il vit en reclus. Il est beau, grand, musclé, tatoué et adepte du piercing. Pour une fille qui cherche la sérénité, Corto ne semble être que des ennuis en perspective, et Flore se demande d’ailleurs ce qu’un homme aussi séduisant pourrait bien lui trouver…

Encore une fois, on succombe au dernier roman d’Angéla Morelli, un concentré de bonheur, de bonne humeur, c’est tour à tour drôle, tendre, sexy, joyeux, triste, fantasque, on passe par toute une palette d’émotions. Un roman qu’on n’arrive pas à quitter une fois qu’on l’a commencé, un pur délice, encore meilleur qu’une confiture de figues à la rose !

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 360
Editeur : Harlequin
Collection : &H
Sortie : 12 octobre 2016
Prix : 12,90 €