Captivity – Avis +/-

The Waste Land, littéralement le paysage en friche, est sans conteste le poème le plus connu de Thomas Stearns Eliot. Ce travail très controversé évoque le voyage de l’âme à la recherche de la rédemption. Ses vers sont parsemés tout au long de la seconde partie de l’histoire de Captivity.

Synopsis

Jennifer Tree, mannequin et actrice renommée, surfe sur la vague de la notoriété. Elle préparer même la sortie d’un parfum à son nom. La jeune femme a tout pour réussir. Pourtant, une ombre malveillante plane sur elle. Ce spectre effrayant empoissonne même l’appel martini que Jennifer commande dans le Shine, un club branché de Soho, lors d’une soirée caritative. C’est à cet instant précis que la captivité infernale commence.

Avis de Cécilia

Le synopsis officiel de Captivity ressemble comme deux gouttes d’eau à celui d’Hostel d’Eli Roth. En parlant de ressemblance, on retrouve un générique à la Saw avec les crépitements d’une mauvaise pellicule.

Quand on tient une bonne histoire d’horreur old school comme Halloween ou new school comme Cabin Fever, on s’y accroche ou on fait un remake à défaut d’être créatif.

Ici, la tension violente n’attend pas. On plonge directement dans l’horreur des tortures mentales et physiques. Mais, comme la pression est immédiatement très dense, elle ne monte que très peu par la suite et, du coup, s’essouffle rapidement.

Certaines scènes dont la violente introduction provoquent de tels haut-le-cœur qu’elles donnent au spectateur une irrépressible envie de vomir. Les retournements stomacaux sont assurément garantis.

Malgré cette opinion mitigée, le retournement de situation au bout d’une soixantaine de minutes est une excellente surprise que le spectateur même attentif ne voit pas venir. Par ailleurs, on connaît les motivations profondes des différentes agressions commises. On assiste même complètement impuissant au commencement de cette suite d’abominations. Bref, le dénouement est sympa face à un film un peu long mais convenablement construit. Captivity manque d’originalité mais reste globalement agréable.

Finissons avec une remarque très prosaïque. Captivity se veut très réaliste. Mais, il subsiste quelques petits soucis de bon sens. L’héroïne est toujours parfaitement épilée et maquillée au bout de plusieurs jours de captivité. Ses cheveux restent propres et bien coiffés. De plus, Jennifer n’a ni faim, ni soif.

Le saviez-vous ?

La première campagne publicitaire par voie d’affichage a été interdite aux États-Unis. La MPAA a en effet considéré cette campagne promotionnelle comme «choquante» et a demandé sa suppression pure et simple.

À visiter avant d’aller au ciné

Site officiel américain de Captivity
Site officiel français de Captivity

Fiche technique

Genre : thriller

Avec Elisha Cuthbert, Daniel Gillies, Pruitt Taylor Vince, Laz Alonso et Michael Harney

Date de sortie : 08 août 2007

Durée : 95 minutes