Ciné+ Classic – Au service secret de Sa Majesté


– Ça ne serait pas arrivé à l’autre.

À la recherche du patron du SPECTRE Ernst Stavro Blofeld (Telly Savalas), James Bond (George Lazenby) croise la route d’une ravissante jeune femme la comtesse Teresa di Vincenzo (Diana Rigg) et de son père qui se révèle être Marc-Ange Draco (Gabriele Ferzetti), le Capu (chef de l’Union corse), oups…

Très fidèle par rapport au roman original, ce film voit l’apparition d’un nouveau Bond. Après que le jeune Timothy Dalton ait été rejeté (on en reparlera en 1987 dans Tuer n’est pas jouer) on fit appel à un novice australien.

Pour contrebalancer son manque de notoriété, on engagea Diana Riggs (alias madame Peel dans Chapeau Melon et Bottes de cuir). Ironiquement, l’une des « anges de la mort » de Blofeld est interprétée par une dénommée Joanna Lumley (alias Purdey dans la nouvelle saison de Chapeau Melon et Bottes de cuir).

Pour expliquer le changement d’interprète, le script original prévoyait une opération de chirurgie esthétique de Bond qui commençait à être trop connu de ses ennemis. Une autre explication (validée par l’expression « ça ne serait pas arrivé à l’autre ») serait que James Bond soit un nom de code repris successivement par différents agents du MI6 lorsqu’ils atteindraient le statut de « 00 » et quand le « 007 » n’appartiendrait plus au service.