Je ne l’ai pas tué.
Mais alors qui ?
L’autre…
Une fois de plus, l’inspecteur Marc Ferrot (Yves Montand) a agi en loup solitaire. Il a neutralisé deux voleurs armés, avec pour seule aide son colt python 357.
Or, la jeune photographe Sylvia Leopardi (Stefania Sandrelli) a pris une photo de ses exploits. Faisant connaissance, ils entament une liaison. Cependant, Ferrot soupçonne qu’il y a un autre homme dans la vie de Sylvia. Elle confirme. Mais, habituée aux secrets, Sylvia arrive à dissimuler à ses deux amants l’identité de l’autre.
Sur le point de choisir Ferrot, elle est alors assassinée par l’homme qui l’entretenait.
Le lendemain, l’inspecteur Ferrot apprend le meurtre. Son supérieur le commissaire divisionnaire Ganay (François Perrier) le charge d’élucider cet assassinat. Mais avant qu’il ait pu expliquer ses liens avec la victime le jeune inspecteur Ménard (Mathieu Carrière) présente les premiers éléments de l’enquête. Ferrot comprend alors que tout l’implique et que pour la police, il n’existe pas d’autre suspect.
Obligé d’enquêter sur lui-même, il cherche à persuader son équipe de l’existence de deux amants de Sylvia.
Il ignore que l’assassin est le commissaire Ganay. Sur les conseils de son épouse (Simone Signoret), il ne s’est pas livré et recherche le second amant de Sylvia pour lui faire endosser son crime.
Entrecoupé de scènes d’action, ce film engendre procure efficacement un suspens omniprésent.
On peut se demander s’il n’a pas servi de modèle. Voyons :
un policier enquêtant sur lui-même
le véritable coupable avec lequel il partageait une maîtresse est son supérieur hiérarchique
ce dernier a assassiné la dite-maîtresse sur un coup de colère
une photo comme indice
Hum… est-ce que par hasard quelqu’un à Hollywood n’aurait pas vu le film Police Python 357 dix ans avant la réalisation du film Sens unique avec Kevin Costner et Gene Hackman ?