– Il a été dévoré par un requin dans une cabine téléphonique.
Que peuvent faire les services secrets français lorsqu’un de leurs espions se fait trucider par un requin ? Ils appellent Bob Saint-Clar (Jean-Paul Belmondo) évidemment !
Celui-ci expédie les affaires courantes (espions adverses vite expédiés) et se rend au Mexique, où il est accueilli par la belle Tatiana (Jacqueline Bisset), la « Bob Saint-Clar girl » de service pour cette aventure. Mais la scène de romance est interrompue par les sbires de l’abject Karpov (Vittorio Caprioli), chef des services secrets albanais.
Seulement voilà, la fusillade est interrompue par les arrivées successives d’une femme de ménage, d’un électricien et d’un plombier. En prime, la machine à écrire de l’écrivain François Merlin agonise ce qui complique la rédaction du futur roman des aventures de Bob Saint-Clar.
Synthèse de James Bond, du prince Malko Linge et d’un certain Hubert Bonisseur de La Bath constitue une version idéalisée de François Merlin. Il transpose dans ses romans ses ennemis du moment (plombier et électricien) que Bob Saint-Clar éradique allègrement. Quant au personnage de l’ignoble Karpov, il ressemble un peu, beaucoup à Charon l’éditeur de Merlin.
Et il y a… Tatiana, alias Christine, la voisine de Merlin. Cette étudiante britannique en psychologie vient de se prendre de passion pour… François Merlin ? Non, Bob Saint-Clar.
Cette comédie pulvérise le thème des romans d’espionnage ayant des héros hauts en couleur. Le film alterne régulièrement entre la terne réalité de l’écrivain François Merlin et celle flamboyante de Bob Saint-Clar. Le contraste est évident. Mais dans les deux univers Christine/Tatiana est toujours aussi magnifique et… Georges Charron/le colonel Karpov toujours aussi retors.