– Les conneries on les fait avant d’entrer à la Légion, pas pendant !
– Ah pardon, en ce qui me concerne, je ne suis pas limité dans le temps, je ne suis pas légionnaire.
Tunisie, 1943 : un convoi de la Légion étrangère se prépare à récupérer une cargaison d’or se trouvant dans l’agglomération de Mahdia. Or les Allemands de l’Afrika Korps ont eu la même idée.
Les quelques rescapés : l’adjudant Mahuzard (Michel Constantin), le sergent Pierre Augagneur (Jean-Paul Belmondo) et le légionnaire Boissier (Michel Creton), sans oublier le brigadier Béral (Jacques Villeret) se préparent à une contre-attaque. Mais si certains (en fait seulement l’adjudant) veulent toujours accomplir leur devoir d’autres estiment que cet or pourrait devenir leur propriété.
Complication supplémentaire : voici François Laroche-Fréon (François Perrot), le directeur de la banque et sa ravissante épouse Hélène (Marie Laforêt). Il se trouve que le sergent Augagneur est aussi intéressé par l’or que par la belle Hélène. C’est également le cas du lieutenant Karl Brenner ayant décidé de quitter l’armée du III° Reich pour se consacrer à Hélène et à l’or. Précisons que Brenner est venu avec son Panzer !
Bien que le scénario de ce film soit basé sur le roman de Pierre Siniac il est difficile de ne pas songer au film De l’or pour les braves de Brian G.Hutton, sorti en 1970.
De plus les dialogues de Michel Audiard ont été initialement écrits pour Gérard Lanvin et cela s’entend.