– Les voleurs disent d’elle qu’elle bondit comme un chat. Comment peut-on l’appeler ?
Patience Phillips (Halle Berry) est une humble dessinatrice pour la société de cosmétique Hedare Beauty dirigée par George Hedare (Lambert Wilson).
Mais elle surprend une conversation entre Laurel Hedare (Sharon Stone), la femme du directeur et le scientifique Ivan Slavicky (Peter Wingfield). Ils évoquent de possibles effets secondaires pour le nouveau produit de beauté devant sortir prochainement.
Repérée Patience s’enfuit mais tombe dans une rivière où elle se noie. Elle revient à la vie tandis que s’éloigne tranquillement un chat (il s’agit d’un mau égyptien). Le Français Pitof se serait-il inspiré du film Le Hussard sur le toit ?
Patience réalise qu’elle a changé : physiquement mais aussi mentalement. Elle a développé une agilité féline et un comportement similaire à celui d‘un chat.
Une scientifique nommée Ophelia Powers (Frances Conroy) lui explique que les maus égyptiens sont des messagers de la déesse Bastet, et que c’est à la fois un privilège et une malédiction. Elle précise à Patience que d’autres qu’elle ont connu un sort similaire. Un des visages présents sur une photographie correspond à celui de Michelle Pfeiffer (qui incarna Catwoman dans Batman : Le Défi.
La quête de vengeance de Patience devenue Catwoman est filmée avec talent. Les prises de vue suivent avec fluidité les déplacements félins de l’actrice.
Seulement voilà le succès n’a pas été au rendez-vous. Le film a rapporté 82 millions de dollars… avec un budget de 100 millions de dollars. Mais comment-ils fait ?
De plus, Catwoman devait être à l’origine un spin-of du film Batman : Le Défi (1992). Or, le temps a passé et en une douzaine d’année 28 scénaristes ont travaillé sur le script. Bref, le scénario est cohérent, mais il est peu élaboré. Ainsi, l’apparition d’une super-menace pour contrer la superhéroïne à la fin du film apparaît quelque peu artificielle.