– Vous pouvez me dire quel est le cours officiel de l’otage new-yorkais ce matin ?
Aiguilleur du métro new-yorkais, Walter Garber (Denzel Washington) interroge le conducteur de la rame 123. Pourquoi reste-t-il immobile. Tous les feux sont au vert. Une voix inconnue lui explique qu’il vient de détourner la rame de métro et que les passagers sont désormais des otages, libérables sur rançon. Celle-ci doit être versée en une heure. Pour chaque minute de retard un des otages sera exécutée.
À l’origine de cette histoire se trouve le roman de John Godey[[Deux autres de ses romans furent également adaptés à l’écran sous les titres Frissons garantis et Johnny Belle Gueule ]] Les pirates du métro (1973). Il fut adapté une première fois au cinéma par John Sargent en 1974 et sous forme de téléfilm par Félix Enríquez Alcalá en 1998.
Modernité oblige, le hi-tech intervient dans l’intrigue. Par le biais d’internet les autorités comme les preneurs d’otage ont accès à des informations. La webcam de l’ordinateur portable d’un des otages retransmet à l’extérieur l’action qui se déroule sous terre. Parallèlement, internet permet à Ryder (John Travolta) le chef des preneurs d’otages d’accéder à des informations sur Garber qui fait l’objet d’une enquête pour corruption.
L’une des innovations de taille dans l’adaptation concerne la personnalité de Ryder. Ancien mercenaire dans le roman il s’avère motivé par une vengeance personnelle, ce qui lui procure un personnage complexe.