– Je veux que ce pays nous aime, autant que nous l’aimons.
Sylvester Stallone est de retour dans le deuxième volet des aventures de John Rambo. Sa mission : renouer avec le succès du premier film Rambo. Ce que les autres appellent l’enfer d’Hollywood il appelle cela chez lui !
Une première version du scénario impliquait l’existence d’un coéquipier envoyé avec Rambo dans la recherche de prisonniers américains disparus au Vietnam. Ceci reposait sur une décision logique.
Un combattant dont le dernier exploit a consisté à détruire une petite ville américaine, méritait d’être « encadré ». Mais après réflexion John Rambo (euh… Sylvester Stallone) décida d’accomplir sa mission en solo.
Quand on sait que le coéquipier de Rambo devait être interprété par John Travolta on peut considérer qu’il s’agit d’une sage décision (imaginez la Fièvre du samedi soir transposée dans la jungle vietnamienne).
Dans l’ensemble, George Pan Cosmatos a réalisé un assez bon film d’action. Cependant, il aurait peut-être dû expliquer à ce combattant d’élite qu’est Rambo que l’utilisation d’un lance-roquette à bord d’un véhicule (en l’occurrence un hélicoptère Huey) n’est pas une bonne idée en raison de la gigantesque flamme qui va jaillir à l’arrière du tube.