Ciné+ Premier – Jurassic World

– Cette chose dehors, ce n’est pas un dinosaure.

Il y a 22 ans, John Hammond se préparait à accueillir des visiteurs pour l’ouverture de son parc Jurassic. Aujourd’hui, le parc ouvert depuis des années risque un manque de fréquentation. Les visiteurs blasés recherchent de la nouveauté. Aussi, les généticiens d’INGEN ont créé un nouveau type de dinosaure l’Indominus rex en combinant les gènes de plusieurs espèces de prédateurs.

Le commentaire d’Owen Grady (Chris Pratt) expert en raptors est éloquent : « Ce n’est pas une bonne idée. »

L’essentiel est que ce prédateur génétiquement modifié demeure dans son enclos personnel. Il est sorti n’est-ce pas ? Dans un film produit entre autres par Steven Spielberg ? Évidemment !

Le quatrième volet de la franchise Jurassic Park présente quelques nouveautés comme le dinosaure marin mosasaure et des raptors semi-apprivoisés.

Seulement voilà, on observe :
– des dinosaures en vadrouille
– les premières victimes humaines s’étant découvert une vocation de hors d’oeuvre
– des enfants égarés au milieu des dinosaures
– la baston entre dinosaures
– des dinosaures volants souhaitant goûter de la chair humaine
– la volonté d’exfiltrer des dinosaures hors du site pour les exploiter

Bref, des éléments des films précédents ont été recyclés dans un nouveau scénario. Il s’agit visiblement de réutiliser des fragments d’histoire qui ont bien fonctionné auparavant. Il n’existe pas dans ce quatrième film de véritable innovation (la capacité spéciale de ‘l’Indominus rex’ avait déjà été évoquée par Michael Crichton dans son roman Le Monde perdu) .