Ciné+ Premier – La Ligne rouge

– L’assaut doit être frontal !

Guadalcanal, 1943 : le lieutenant-colonel Tall (Nick Nolte) était enthousiaste lorsqu’il a envoyé la Compagnie C à l’assaut de la colline 210. Grimpant à découvert une pente balayée par le feu des mitrailleuses japonaises et martelés par les mortiers, les soldats américains ont connu de lourdes pertes. Cependant, Tall ne veut pas entendre parler de la suggestion du capitaine Staros (Elias Koteas) de contourner l’objectif ! Est-ce que Staros ne comprend pas que la prise glorieuse de cette colline doit lui permettre d’obtenir ses étoiles de général ? Tall a rampé pendant des années devant ses supérieurs pour obtenir ses galons de lieutenant-colonel. Staros ne peut pas faire de même et faire massacrer ses hommes ?

Basé sur le roman de James Jones[[En 1964, une première adaptation cinématographique avait été réalisée par Andrew Marton]] qui participa à la bataille de Guadalcanal, le film de Terence Malik a réuni de nombreuses vedettes attirées par la réputation du réalisateur. Mais la plupart ont eu un rôle réduit (John Travolta, Georges Clooney). Au lieu de mettre l’accent sur les personnages, le réalisateur a filmé de magnifiques paysages, en s’attardant même sur la faune. On voit ainsi de splendides perroquets, mais aussi un oiseau agonisant au sol et des vautours attendant patiemment leur repas.

Les spectaculaires scènes de combat alternent avec des voix off des différents protagonistes évoquant leur état d’esprit.

La ligne rouge ne doit pas être perçu comme un film d’action, mais comme une oeuvre réalisée par un artiste.