Présentation de l’éditeur
Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…
Avis de Sarah
Christian Grey, c’est le type d’homme qu’on a envie de croiser une fois dans sa vie ! Beau, puissant, sûr de lui. Il est attirant et mystérieux. Derrière ses déviances sexuelles, on devine quelqu’un de fragile… ce qui le rend encore plus sexy.
L’intrigue amoureuse n’est pas inintéressante mais il y a un peu trop de scènes érotiques sans intérêt. L’auteur a juste choisi de décrire le principe de dominant-dominé.
Cinquante nuances de Grey est quand même destiné à un public averti, il y a pas mal de scènes violentes, qui peuvent aussi heurter un public trop jeune (ce qui se déroule dans la chambre rouge).
Quant à Anastasia, elle est vraiment trop naïve, avec un côté exaspérant. Elle doute trop d’elle-même, à tel point que ça en devient parfois fatigant.
D’une manière générale, ce n’est donc pas un chef-d’œuvre, mais pas déplaisant à lire non plus ! On se laisse facilement emporter par le roman dès les premières pages. À la fin du premier tome, on n’a qu’une hâte : connaître la suite !
Avis de Na Dia
Cinquante nuances de Grey, le fameux livre de l’année 2012 ! Il fallait absolument que je me fasse mon idée, et finalement, si je n’ai pas été déçue c’est que je ne m’attendais pas à trouver quelque chose de révolutionnaire, et c’est le cas. Rien d’étonnant ne ressort de cette lecture.
Cela fait plusieurs années déjà que d’autres maisons d’éditions sortent des romances érotiques et Cinquante nuances de Grey n’a rien inventé. Présenté comme un roman initiatique au monde du bondage et au sadomasochisme, cette histoire ressort plutôt comme une romance érotique assez libre, mais absolument pas à classer dans la catégorie BDSM.
Ce premier tome reste assez soft finalement, si ce n’est une scène assez osée (et encore, il y a plus osé dans certains romans de la collection Spicy[[Harlequin]] ou Passion Intense[[J’ai Lu pour Elle]]), survolant le côté BDSM en ne faisant que le mentionner sans jamais entrer dans les détails.
Les personnages sont, malheureusement, tels que je les avais imaginés, Christian flirtant avec le titre de Mister Univers, assez manipulateur et trop sûr de lui et Anastasia, une jeune femme naïve que l’on plus souvent envie de secouer pour la réveiller que de la plaindre.
E.L. James aurait donné un peu plus de consistance à ses personnages en révélant un peu plus sur le passé de Christian, sur ses blessures, et en donnant à Anastasia un côté plus posé, plus sûre d’elle.
Malgré le fait que l’auteur soit un peu passé à côté de son sujet initial, soit le BDSM, cela reste une romance érotique comme on en voit souvent depuis plusieurs années. Une sorte d’Azur (collection phare de Harlequin, où une jeune femme sans le sous tombe amoureuse du riche milliardaire, bien sous tout rapport) en grand format agrémenté de scènes intimes un peu plus pimentées.
Si mon avis n’est pas totalement négatif c’est que cette romance a réussi le pari de me donner envie de lire la suite, malgré le fait que Christian ne cesse de pencher la tête sur son épaule et Anastasia de se mordre la lèvre…
Bref, beaucoup de bruit pour pas grand chose, et rien de nouveau pour la romance érotique qui se portait déjà très bien.
Avis de Nancy Marçon
S’il est un livre qui fait couler de l’encre, c’est bien celui-ci ! Et donc, qu’en est-il vraiment de ce fameux Cinquante nuances de Grey dont on nous serine depuis des semaines ?
Après une lecture longue et laborieuse, on se dit que c’est beaucoup de bruit pour pas grand chose ! Alors, oui, d’accord, il est question de sexe et de BDSM[[Bondage sado-maso]], mais franchement rien qui puisse traumatiser un lecteur de littérature érotique ou encore du genre bit-lit.
Ce livre est bourré de contradictions qui à la longue sont pénibles et fatigantes à lire. Le côté puritain américain est très présent et, de fait, EL James semble avoir écrit son récit pour un public très jeune. Si on enlève du texte tous les passages sulfureux, ce livre s’adresserait à des adolescents. Mais attention, forcément, il n’est pas question de donner cette lecture à un jeune lectorat.
En voulant intégrer les rapports de domination et de soumission, EL James comptait peut-être surprendre son public… Hélas, l’aberration de sa mise en scène nous fait plus rire que nous titiller les sens. C’est un grand n’importe quoi ! Les personnages ne sont pas crédibles et sont à mille lieux d’un quelconque lien de dominé/dominant.
S’il est une chose que EL James réussit très bien, ce sont les répétitions de phrase stupides qui à la longue nous font hérisser les cheveux : entendre encore une fois que « la déesse intérieure » de Ana fait des loopings, ou que « sa conscience » boude – le tout bien imagé – est plus que ne peut supporter un lecteur sain d’esprit.
Mais alors ? Qu’a-t-il de positif ce livre ? Cette histoire plaira à un lectorat accoutumé aux romances contemporaines et qui veut un peu de piquant qu’il ne trouve pas dans d’autres récits. Si l’idée que l’héroïne puisse se faire fesser ne choque pas, et si on intègre qu’il y a du sexe – là encore, dites-vous que le plus exotique pour les personnages est la position du missionnaire ! – ce roman peut trouver son lectorat.
Au final, Cinquante nuances de Grey est une bluette trop gentille par rapport à tout ce tapage médiatique mais forcément à ne pas mettre entre les mains des plus sensibles.
Fiche Technique
Format : broché
Pages : 551
Éditions : JC Lattès
Collection : Romans étrangers
Sortie : 17 octobre 2012
Prix : 17 €