Collection Azur : janvier 2010

Un aveu si troublant Sharon Kendrick

Présentation de l’éditeur

Va-t-en, Emma, et ne reviens pas. Désormais, tu n’es plus ma femme. » Depuis que Vincenzo a prononcé ces paroles terribles, Emma a préféré quitter l’Italie et s’installer à Londres dans l’espoir de guérir ses blessures et de reconstruire sa vie.

Mais aujourd’hui, alors qu’elle ne sait plus comment subvenir à ses besoins et payer le loyer du cottage où elle vit, Emma n’a plus qu’une solution : se tourner vers Vincenzo. Mais quelle sera sa réaction lorsqu’il apprendra qu’elle a eu un enfant de lui, un bébé à présent âgé de dix mois, et qu’elle ne lui en a rien dit ?

Avis de Vinou : avis –

Le mari sicilien qui répudie sa femme et qui, soudain, décide de la récupérer, elle et le bébé qu’elle a eu de lui entre-temps, est un thème lu et relu dans la romance classique… et qui franchement est totalement passé de mode.

Entre le machiste autoritaire, intransigeant et la pauvre petite chose perdue et vulnérable et qui souffre mais en silence, nous nous sentons à mille lieux de la réalité. Ce n’est pas le style peu convaincu ici de Sharon Kendrick qui va nous réconcilier avec cette histoire fort ennuyeuse.


Mariée à un séducteur de Kate Walker

Présentation de l’éditeur

Alors qu’il est en train de négocier l’achat d’une chaîne de télévision, Ramon Dario est confronté à l’étonnante exigence du propriétaire : ce dernier ne vendra son bien que si Ramon accepte d’épouser sa fille Estrella. Une jeune femme à la réputation compromise depuis qu’elle a eu une liaison avec un homme marié, brisant son couple et sa famille. Bien que furieux, Ramon accepte, incapable de laisser passer l’opportunité de voir enfin aboutir des années de travail acharné. Mais alors qu’il pensait rencontrer une créature cupide et froide, il se retrouve face à une ravissante et troublante jeune femme… qui se montre très hostile à l’idée de ce mariage.

Avis de Vinou : avis +

Kate Walker revient régulièrement dans les parutions Azur, et lorsque l’on découvre cette histoire au thème mille fois vu dans la romance, nous nous félicitons que cet auteur ait su habilement se le rapproprier pour nous présenter une histoire non pas originale, mais vive et entraînante.

Bien évidemment, tout cela reste très classique avec une jeune héroïne un peu passive à cause de son amour filial, et le héros latin machiste par excellence. Leurs relations sont orageuses, et Kate Walker sait mêler humour et drame avec le talent qu’on lui connaît, tout en sachant ajouter la note « sensible » nécessaire. Rien de révolutionnaire mais une histoire plaisante !


L’héritière de Madrigal Court de Lynne Graham

Présentation de l’éditeur

A la lecture du testament de sa grand-mère, Ophélia manque se trouver mal. Que s’est-il donc passé pour que la vieille dame exige que sa petite-fille épouse Lysander Metaxis, l’ennemi de la famille ? Très vite cependant, Ophélia comprend que si elle veut conserver Madrigal Court, la maison de son enfance où elle a tant de précieux souvenirs, il lui faut céder aux dernières volontés de son aïeule. Pendant un an, elle va devoir rester mariée à cet homme pour lequel elle ne ressent que haine et mépris… même s’il exerce sur elle une attirance irrésistible.

Avis de Francesca : avis +

Lynne Graham est l’un des auteurs les plus connus et réputés dans la collection Azur des éditions Harlequin. Malgré sa tendance à utiliser le même stéréotype d’histoire et de protagonistes avec un milliardaire grec ou italien qui succombe au charme innocent et pétillant d’une jeune vierge qui se méfie de lui autant qu’elle est attirée par lui, ses histoires ne lassent jamais et ravissent toujours autant les lectrices de romance.

Ce récit ne déroge pas à la règle, Lysander est un héros au caractère entier et à la virilité exacerbée, et Ophélia est une femme un peu perdue par toute cette testostérone, mais qui ne compte pas se laisser faire. Cela entraîne évidemment des incompréhensions mais aussi une attirance magnétique. L’alchimie fonctionne parfaitement pour un récit aussi court.

L’épilogue laisse présager une suite, ce qui est confirmé par le fait qu’il s’agit du premier volet de la trilogie Secrets et Passions, dont les prochains tomes sortiront respectivement le 1er février et le 1er mars dans la même collection.


L’amant vénitien de Natalie Rivers

Présentation de l’éditeur

Enceinte… Un enfant de Vito ! A bord du vaporetto qui la ramène chez elle, Lily sent la panique la submerger. Car même si depuis un an, Vito se comporte avec elle en amant tendre et attentionné, elle sait que, pour lui, leur liaison est temporaire. Et il l’en a avertie : il n’acceptera jamais de s’engager sur le long terme, et surtout, d’avoir un enfant. Dès lors, comment prendra-t-il la nouvelle de sa grossesse ? Et que deviendra-t-elle s’il l’oblige à quitter le palazzo ?

Avis de Vinou : avis +

Tout nouvel auteur, Natalie Rivers a écrit cinq romans depuis sa première parution en 2007. Ici, elle utilise un des thèmes les plus lus dans la romance (soit la jeune femme enceinte d’un homme qui ne voulait pas d’enfant) pour tenter avec un certain succès de se le rapproprier, en créant notamment un personnage masculin assez ambigu et intéressant. Le rythme est alerte, les rebondissements quelque peu surprenants, même si tout n’est pas parfaitement réussi.

A guetter…


Un mariage forcé de Helen Bianchin

Présentation de l’éditeur

Pour sauver son restaurant de la faillite, et échapper à des créanciers peu recommandables, Lara a désespérément besoin d’aide. Mais vers qui se tourner, alors que sa mère et son beau-père ne sont plus là pour lui apporter leur soutien ? Seule, aux abois, Lara se voit forcée de faire appel à Wolfe Alexander, le fils de son beau-père, un richissime homme d’affaires qui lui a toujours témoigné le plus grand mépris et les a toujours considérées, sa mère et elle, comme de vulgaires aventurières. A sa grande surprise, Wolfe accepte de l’aider. A une condition : qu’elle devienne sa femme…

Avis de Marnie : avis +/-

Même s’il est bien écrit et que l’auteur, Helen Bianchin n’a plus rien à prouver, ce n’est pas, loin s’en faut, une de ses meilleures histoires. Tout est beaucoup trop convenu et le manque de péripéties pose un vrai problème. L’héroïne possède heureusement une vraie présence attachante avec une certaine profondeur intéressante. Le héros lui est trop « classique », avec une psychologie à l’emporte-pièce qui donne un ton un peu trop superficiel à l’ensemble. Helen Bianchin sait pourtant faire passer l’émotion, ce qui est finalement le principal.


Fiche Technique

Format : poche
Pages : 149
Editeur : Harlequin
Collection : Azur
Sortie : 1 janvier 2010
Prix : 3,85 €