Collection Azur : novembre 2011

Dans les bras de son ennemi de Jacqueline Baird

Présentation de l’éditeur

En demandant son soutien à Lorenzo Zanelli, le seul qui peut l’aider à garder le contrôle de sa société, Lucy ne s’attendait pas à rencontrer un homme aussi séduisant. Ni à ce que celui- ci se mette bientôt à flirter avec elle ! Au contraire, elle s’était plutôt préparée à affronter le mépris et l’hostilité de l’héritier des Zanelli… Pourtant, totalement sous le charme, elle oublie bientôt toute prudence pour céder au désir. Mais, à la fin du week-end passionné qu’ils passent ensemble, elle comprend que Lorenzo n’a aucune intention de l’aider, et qu’il s’est servi d’elle…

Avis de Na Dia : avis –

Jacqueline Baird nous offre ici une romance digne des années 80 ! Les clichés se succèdent à un tel rythme que le lecteur croit avoir affaire à une blague. Mention spéciale au chantage sexuel que le héros propose à Lucy et que celle-ci, toute innocente et seule au monde accepte sans broncher… pour le bien de la famille (cherchez l’erreur !).

Bref, passons notre chemin, le mois de novembre nous réserve des romances bien meilleures que celle-ci !


Retrouvailles siciliennes de Kate Walker

Présentation de l’éditeur

Quand elle reçoit de son mari, qu’elle n’a pas vu depuis deux ans, l’ordre de se rendre à Palerme pour finaliser leur divorce, Marina sent la colère la submerger : comme à son habitude, Pietro se montre autoritaire et insensible. Un trait de caractère qu’elle a, hélas, appris à connaître au temps de leur mariage… Mais si elle n’entend pas lui obéir aveuglément, elle aussi veut solder le passé, pour pouvoir enfin tourner la page, reconstruire sa vie. Aussi accepte-t-elle de se rendre en Sicile…

Avis de Na Dia : avis +

Kate Walker n’est pas à son premier essai dans la collection Azur, mais une fois encore, elle parvient à captiver le lecteur.

Une romance classique certes, mais dont l’auteur nous distille les informations au compte-goutte pour tenir le lecteur en haleine. Ainsi ce n’est que bien après le début que nous apprenons pourquoi l’héroïne est partie après seulement 1 an de mariage. Un drame familiale qui aura eu raison de leur couple.

Et bien que les scènes entre nos deux héros sont particulièrement déroutantes, Kate Walker nous donne à voir un couple qui s’aime et se déchire.
Une romance classique mais très belle.


Un redoutable Don Juan de Christina Hollis

Présentation de l’éditeur

Une nuit, elle n’aurait rien de plus… C’est ce que se dit Gwen avant de céder au désir dans les bras du beau milliardaire Etienne Moreau. Comment pourrait-elle oublier que ce séducteur impénitent ne lui offrira pas davantage que ces quelques heures de passion ? Mais au matin, à sa grande surprise, Etienne lui demande de devenir sa maîtresse et de renoncer au restaurant qu’elle dirige, afin de lui consacrer tout son temps. Un instant tentée d’accepter, Gwen finit par refuser : il lui est impossible de renoncer à son travail, qu’elle aime tant, et à son indépendance, pour un homme qui n’hésitera pas à la congédier une fois lassé.

Avis de Na Dia : avis +/-

Quelle bonne idée de la part de l’auteur de déplacer son roman en France. Et qui plus est dans un petit village ! Nous suivons donc nos deux héros dans leur périple vers l’amour sur les chemins d’un petit village où notre héroïne, une jeune galloise, à donné tout ce qu’elle avait pour acquérir son restaurant et vivre enfin la vie dont elle a toujours rêvé.

Jusqu’à sa rencontre avec Etienne Moreau (qui d’ailleurs n’a rien du don Juan du titre du roman..) et qui va lui proposer son aide pour remettre à flot son restaurant..et une place dans son lit.

Alors là où le bât blesse c’est la trame que l’auteur choisit pour nous présenter cette romance. Tout était bien parti mais la romance retombe vite dans un flot de clichés qui fatigue très vite le lecteur.

Une bonne idée de départ, l’auteur aurait du continuer sur sa lancée et ne pas se perdre dans une romance déjà vue un millier de fois !


L’épouse d’Alexeï Kolovsky de Carol Marinelli

Présentation de l’éditeur

Lorsque Alexeï Kolovsky, son patron, lui demande de l’épouser, Kate est folle de joie. Avant de comprendre que l’homme dont elle est éperdument amoureuse depuis des années n’a en réalité qu’un but : prouver à tous que la stabilité de sa vie privée lui permet désormais, après le grave accident de voiture dont il a été victime, de reprendre les rênes de l’entreprise familiale. Bien que déçue et blessée, Kate accepte la proposition d’Alexeï, tant l’idée qu’il épouse une autre femme lui est insupportable…

Avis de Marnie : avis +

L’attente fut longue mais le livre n’en est que meilleur ! Nous avions pu découvrir précédemment (dans les collections Blanche et Azur) certains des secrets de la famille Kolovsky, dans les deux premiers romans de cette série de Carol Marinelli.

Nous avions quitté nos héros sur le dramatique accident d’Alexeï, le frère le plus emblématique… et nous le retrouvons au cours de sa difficile convalescence. Ce que Carol Marinelli parvient à nous offrir avec un aussi court format est littéralement… éblouissant.

La relation entre Kate et Alexeï est aussi intense que les relations complexes faites de haine et d’amour qui règnent dans cette famille déchirée. Peu de bons sentiments, avec même une fin en demi-teinte.

Nous sommes très loin du tycoon de base comme de l’oie blanche méritante. C’est vraiment dommage que Carol Marinelli n’écrive pas des Prélud ou autres Best Sellers ! Quel talent…


Mariés par contrat de Caitlin Crews

Présentation de l’éditeur

Pour obéir à son père, Gabrielle se voit contrainte d’épouser Luc Garnier, un puissant milliardaire aussi beau qu’arrogant. Mais le jour même du mariage, finalement incapable de supporter cette union qu’on lui impose, elle fuit à Los Angeles. N’est-il pas temps, enfin, de se révolter contre l’autorité de son père et de prendre sa vie en main ? Mais, à sa grande stupeur, Luc ne tarde guère à la retrouver. Pour aussitôt lui faire clairement savoir qu’il entend bien la garder pour femme, dans tous les sens du terme…

Avis de Marnie : avis –

Très grosse déception que ce nouvel auteur ! Non seulement, elle utilise les clichés au premier degré, mais ses héros n’ont aucun charme ni même un quelconque intérêt.

Il s’agit donc du premier roman de Caitlin Crews écrit en 2009 et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a oublié d’une part d’avoir l’ombre d’une idée, mais d’autre part de présenter des héros sympathiques.

Que dire de cette gourde de princesse, vierge de 25 ans habillée toujours en tailleur Chanel, dont la seule, mais alors seule révolte, sera d’oser mettre un jean ? La voici qui accepte tout et défaille lorsque Luc l’effleure.

C’est un insupportable homme de Cro-Magnon semble tout droit sorti de certaines romances inacceptables des années 80. Mais visiblement, Gabrielle aime se faire malmener, c’est du moins l’image d’elle que l’auteur nous donne, et qui dans cette collection peut déraper au nauséabond.


La maîtresse d’un play-boy de Miranda Lee

Présentation de l’éditeur

Alors qu’elle entretient une liaison passionnée avec le séduisant Warwick Kincaid depuis bientôt dix mois, Amber a soudain l’affreuse sensation que son amant est en train de se lasser d’elle. Incapable de supporter l’idée qu’il va bientôt la rejeter, elle décide de prendre les devants en quittant Sydney du jour au lendemain et de se réfugier à l’autre bout du pays, dans la demeure qu’elle a héritée de sa tante, à Wamberal Beach. Même si elle sait que ça risque de ne pas suffire à lui faire oublier l’homme qu’elle aime passionnément, mais qui ne lui rendra jamais son amour…

Avis de Marnie : avis +

Cela fait plus de vingt ans que Miranda Lee officie dans cette collection, et quel plaisir de voir qu’elle n’a jamais cessé d’évoluer avec son temps. Pourtant, les deux premières pages semblent prendre une sorte de tonalité plutôt inadéquate, même ratée, avec cette jeune australienne de 25 ans qui raconte se précipiter pour se faire un masque pour le visage à l’idée de sortir avec un play-boy milliardaire.

Loin de nous rassurer, les deux pages suivantes vont être consacrées à raconter dix mois au côté d’un homme égoïste et risque-tout. Peu à peu Amber se déconnecte de la réalité, abandonnant métier, amis et famille, seulement, bien vite, la suite va se révéler aussi passionnante qu’émouvante.

Bien que le résumé soit classique, le récit lui ne l’est pas du tout. L’auteur parvient à jouer avec tout les clichés avec brio, de la maladie au bébé « piège ». C’est parfaitement conçu, exploité et Miranda Lee réussit à approfondir ce récit, utilisant les moindres aspects du format pour créer une très belle histoire pleine de vitalité et d’émotion.

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 151
Editeur : Harlequin
Collection : Azur
Sortie : 1er novembre 2011
Prix : 3,95 €