Collection Blanche : mai 2008

Présentation de l’éditeur

L’audace d’aimer de Sarah Morgan

Après douze années d’absence, Connor MacNeil est de retour! Et il s’installe comme médecin sur leur petite île Glenmore… Flora Harris s’embrase, comme à l’adolescence, pour celui qui était le mauvais garçon, trop rebelle, trop séduisant. Et elle, la jeune femme sage et timide, se découvre une audace qu’elle ne se connaissait pas quand les habitants le rejettent avec hostilité. Même si, en réponse à la tendre sollicitude qu’elle lui offre, Connor ne lui accorde qu’un intérêt amusé, voire moqueur…

Comment séduire le Dr Culver ? de Betty Neels

Lorsque la magnifique demeure familiale où elle a toujours vécu est vendue, Meg Collins, démunie, accepte sans hésiter d’être la gouvernante de la nouvelle propriétaire. Une décision dont elle se réjouirait si elle n’était troublée au plus haut point par le Pr Ralph Culver, le fils de cette dernière. Hélas, elle ne semble lui inspirer ni sympathie ni antipathie. Juste une indifférence totale. « Raison de plus pour essayer

Avis de Marnie : avis + et –

Commençons par la deuxième histoire, une fois n’est pas coutume, pour expliquer que Betty Neels est décédée en 2001, à l’âge vénérable de 90 ans. Ce roman a été écrit alors qu’elle en avait 76, et l’on retrouve l’atmosphère d’un Agatha Christie, mais sans meurtre, avec des personnages de Cluedo, style Madame Pervenche ou Mademoiselle Rose (ici nous évitons des le colonel Moutarde que nous pouvons pourtant rencontrer dans la plupart de ses romans).

L’héroïne passe son temps à mettre de la cire sur tous les meubles qui passent à sa portée, nous explique à quel point c’est difficile de tenir une maison. Elle a droit à deux bises sur la joue, et au dernier chapitre un petit bisou sur la bouche, alors que le héros, un type qui fait la tête pendant tout le roman, décide de l’épouser, la pauvre, maltraitée par ses soeurs parce qu’elle sait très bien faire les confitures. C’est pire que gentillet, c’est totalement dépassé. Saluons la performance de la traductrice, Marcelle Cooper qui a le mérite de tenter le tout pour le tout, se raccrochant aux branches en intégrant l’Angleterre et les Pays-Bas à l’Europe… Si vous souhaitez rire un bon coup, lisez cette histoire, au dixième degré, elle le mérite.

Attardons nous plutôt sur le roman de Sarah Morgan. Le format est bien évidemment réducteur, mais cet auteur a le mérite d’avoir une écriture vivante, moderne et surtout d’une spontanéité rafraîchissante. Nous voici sur une petite île, où les ragots sont l’occupation principale de ses habitants. Alors quand revient le bad boy du pays, même s’il est devenu médecin, personne ne veut lui faire confiance.

La très bonne idée, c’est de ne pas avoir transformé l’enfant terrible en médecin compatissant, doux et gentil… à croire que l’empreinte du Dr House commence se ressentir dans la romance ! Connor MacNeil était odieux, révolté, et il le reste. Il n’a pas l’art et la manière de parler aux gens, et cela jusqu’à la dernière ligne. Sarah Morgan lui oppose une jeune femme (légèrement plus âgée que lui), et qui du temps de leur jeunesse était effacée et timide. Or, l’auteur a dû elle-même penser que notre héros avait besoin de plus de stimulation car la jeune femme, avec le courage fou de ceux qui n’osent jamais, ne va pas laisser passer la chance de vivre quelques semaines de bonheur. C’est assez drôle de lire sur la quatrième couverture qu’elle lui offre une tendre sollicitude, nous pourrions dire qu’elle va y aller plus fermement que ça et proposer bien plus !

Au final, une charmante histoire, dynamique, qui sait distiller du rire et de l’émotion. Une bonne surprise !


Présentation de l’éditeur

La femme de ses rêves de Maggie Kingsley

Voilà des mois que le Dr Hugh Scott cherche à embaucher un médecin pour son cabinet de Kilbreckan, petit village perdu au fin fond de l’Ecosse. Alors comment refuser la candidature d’Alexandra Mortimer dont le cursus est si brillant? Mais depuis qu’elle est là, Hugh se sent à cran! Parce qu’elle est trop jolie, trop intrépide, et que son attitude frondeuse l’exaspère. Contre toute logique, il lui en veut d’occuper Le bureau de sa femme qu’il adorait. Autant qu’il s’en veut d’être attiré par Alexandra comme par un aimant…

Un chirurgien à apprivoiser de Lynne Marshall

Lorsque Dane Hendricks, Le chirurgien qui dirige son service, l’accuse à tort d’une erreur médicale, Rikki Johansen est aussi blessée que furieuse. Mais elle ne s’attend certes pas à ce que cet homme arrogant et froid lui présente des excuses. C’est pourtant Le cas, et, loin de s’en tenir là, il l’invite même à dîner. Rikki découvre alors un homme bien différent pour lequel elle éprouve un véritable coup de foudre… mais qui Lui semble inaccessible car ils ne sont pas du même monde…

Avis de Valérie : avis +

Si le second roman est agréable à lire, il est plutôt classique et pourrait se dérouler dans tout autre milieu, le premier est déjà plus original et s’insère parfaitement dans la lignée éditoriale.

Le personnage d’Alex est totalement à l’opposé de la grande majorité des héroïnes de romance, les cheveux roux coupés court et dressés sur le crâne, docteur émérite mais brûlant la vie pour les deux bouts à coup de sports extrêmes, de défis et d’absence de vie sentimentale, c’est une motarde qui va chambouler ce petit village d’Ecosse et le cabinet médical qui l’a engagé en intérim.

La mort est présente dans la trame et fait partie intégrante de la vie Hugh qui a perdu sa femme et n’a toujours pas fait son deuil, ainsi que pour Alex, qui cache un lourd secret. Les personnages secondaires sont tous intéressants, le seul petit reproche viendra d’une certaine ostentation dans les termes médicaux pas toujours utile.


Présentation de l’éditeur

Le médecin de l’Emerald de Gill Sanderson

L’Emerald, au large de Penhally Bay, est immobile… Sur le luxueux navire de croisière, mis en quarantaine à cause d’une affection virale qui touche les passagers, Maddy Granger, seule infirmière à bord, est paniquée. Aussi place-t-elle tous ses espoirs en Edward Tremayne, le médecin appelé en renfort. Tout de suite, elle est rassurée: Edward est expérimenté, compétent, sûr de lui… Des plus charmeurs et séduisants, aussi. Et la femme en elle commence à avoir peur d’oublier son serment de fuir tous les hommes…

Une surprenante rencontre de Patricia Davids

Pour qui se prend Lindsey Mandel, à vouloir lui en remontrer, à lui le vétérinaire, quant aux soins à donner à son cheval blessé? Brian Cutter redoute chaque jour davantage les visites de la jeune cavalière à sa clinique, car s’il est exaspéré, il se sent coupable aussi… Alors que, jusqu’à présent, seule sa femme défunte occupait ses pensées, il doit en effet s’avouer que Lindsey l’intrigue, et qu’au fond de lui, il n’a qu’une envie: la connaître mieux.

Avis de Valérie : avis +/-

Le premier roman aurait pu être une très bonne surprise, mais le manque de dimension des protagonistes, cette rigueur aseptisée que les auteurs aiment doter leur caractères dans cette collection est ici trop présente, pour éprouver de l’empathie avec les deux héros.

Le second roman s’avère plus intéressant principalement car il met en scène un vétérinaire spécialisé dans les chevaux (ça change du corps médical habituel) et une femme soldat appartenant à un corps ayant gardé les habitudes d’antant et célèbre pour sa cavalerie, à Fort Riley dans le Kansas (corps d’armée existant réellement). Mais le récit est un peu trop classique et également trop emprunt du manque de réflexion de l’héroïne qui en tant que Maréchal des logis a un peu de mal à se remettre en question et donc d’ajouter une touche de réflexion à l’histoire (pour ne pas parler d’introspection).


Fiche Technique

Format : poche
Pages : 310
Editeur : Harlequin
Collection : Blanche
Sortie : 15 mai 2008
Prix : 5,80 €