Comment surmonter son deuil ?

Qu’est-ce que le deuil ?

L’évocation de travail de deuil correspond aux actions volontaires de notre part pour l’accompagner et le faciliter. Être bien entouré durant cette période est primordial et votre entourage se doit de comprendre, mais aussi respecter vos émotions allant de pair avec les différentes étapes du deuil.
On considère généralement que le deuil débute à l’issue des obsèques. Lors de celles-ci, les marques d’affection de vos proches sont importantes et il pourra être opportun de remercier par un mot ce soutien pour renforcer ce lien, comme nous l’indique le site https://www.mafamillezen.com/remerciements-deces-etape-importante-du-deuil/.

L’image de la cicatrice à laquelle peut s’apparenter le deuil est particulièrement évocatrice. Cette cicatrice est profonde et, si elle se soigne, elle restera à jamais apparente. Ainsi, l’objectif sera de la rendre moins douloureuse pour pouvoir vivre avec.

Les étapes du deuil

Le déni : suite à la perte d’un proche, nous avons à tendance à refuser cette réalité qu’est la disparition. Cette étape de déni bloque nos émotions, la douleur émotionnelle étant trop forte, c’est comme si notre cerveau se bloquait et refusait l’insupportable. Il s’agit en quelque sorte d’un mécanisme de défense de celui-ci.

La colère : la réalité reprenant le dessus, une des premières émotions remontant à la surface est la colère. Elle peut être dirigée contre la personne que l’on estime responsable de la disparition, son conjoint ou, parfois, contre la personne décédée. La réaction de la personne envers qui cette colère est dirigée sera également importante afin de ne pas bloquer les émotions de la personne en deuil.

La culpabilité : face à la prise de conscience de notre vulnérabilité face à la mort et de notre impuissance, nous aurons tendance à nous remettre en cause sur plusieurs de nos faits et gestes pouvant avoir conduit à la perte de l’être cher.

La dépression : s’ensuit une phase de dépression qui est assez naturelle, elle est une expression de ses sentiments et aura une durée plus ou moins importante selon les personnes.

L’acceptation : c’est la dernière étape de ce long chemin qu’est le deuil, la disparition de l’être cher est intégrée et acceptée, ce qui permet à la personne en deuil de reprendre pied dans la vie.

Ces différentes phases, plutôt que de s’enchaîner, se superposent bien souvent. Ainsi, il est possible de toujours ressentir de la culpabilité tout en entrant dans la période de dépression. Il faut pouvoir accepter ces différentes étapes et ne pas les refouler, elles sont des passages nécessaires à l’accomplissement du deuil. De manière générale, il sera pertinent de mobiliser toutes les ressources extérieures possibles pour accompagner, du mieux possible, ce deuil.

Le travail de deuil

Au cours de ce cheminement d’étapes, la personne touchée par le décès d’un proche doit, dans le cadre de son travail de deuil, parvenir à :
Reconnaître la réalité du décès, intégrer que cet évènement malheureux soit effectivement arrivé. Ceci peut mettre un certain temps selon les personnes
Exprimer ses émotions encore et encore, ce qui aura pour effet d’user la charge émotionnelle induite par le deuil et de mieux vivre avec cette disparition.

Préserver le lien avec la personne disparue de façon appropriée. Cela peut prendre la forme d’objets souvenirs que l’on garde sur soi, de photos ou de visites au cimetière. Ce lien ne doit toutefois pas parasiter la vie de la personne en deuil.

Réinvestir le monde extérieur, ceci ne peut se faire qu’en ayant l’assurance d’avoir l’assurance de maintenir un lien avec la personne disparue.

Conclusion

Le deuil est donc un travail long avec, pour étape finale, une reconnexion à la vie. S’entourer et être écouté est une condition indispensable pour y parvenir et ce cheminement sera compliqué pour certains. Se faire accompagner dans ce processus ne sera, ainsi, pas dénué d’intérêt pour ceux rencontrant des blocages dans ce travail de deuil.

Enfin, au-delà de la détresse psychologique dans laquelle tombe la personne en deuil s’ajoute une santé fragilisée à laquelle il sera important de veiller.