De Plumes et de feu – Avis +

Présentation de l’éditeur

Sous les rues de New York couve une guerre ancestrale entre les hommes-oiseaux et les hommes-dragons. Seule Écho, une jeune orpheline, pourrait y mettre fin. Pour cela elle doit trouver l’oiseau de feu, un artefact que l’on dit chargé d’un immense pouvoir.

Mais elle n’est pas la seule à le convoiter. Caius, l’étrange jeune homme qui accepte de l’aider, pourrait être le plus grand danger qu’elle devra affronter.

Avis de Hiromichi

D’un côté nous avons Echo, une jeune humaine qui a été élevée dans la communauté des Aviciens. Les Aviciens étant des hommes-oiseaux aux plumes couleurs de différents oiseaux. Comme eux, Echo peut utiliser la poussière d’ombre permettant de faire des voyages spatio-temporels sur toute la planète. Echo est elle une voleuse, une chapardeuse et pour faire un cadeau, elle vole à Taipei une mystérieuse boite contenant des éléments permettant de remettre en marche la recherche d’un artefact légendaire, l’Oiseau de Feu.

De l’autre côté, nous connaissons dès le début l’identité du mystérieux Caius. Ce dernier est le Prince Dragon des Drakharins, les hommes-dragons. On nous donne dès le début son identité ainsi que celles des différents personnages qui l’entourent qui ont des rôles décisifs pour la suite. On connaît sa manière de penser et ses intentions ainsi que les difficultés de son peuple mais également une des sources de la guerre confrontant ces deux peuples.

Car en effet, les Aviciens et les Drakharins sont en guerre froide, une guerre qui tend dangereusement à des affrontements plus direct. Les deux peuples recherchent activement le fameux artefact, il est légendaire, peu de personnes y croit, mais peu à peu, tout le monde le veut même si on ne sait pas vraiment ce que s’est.

Echo est embarquée dans sa recherche car elle est humaine et que les dragons n’imagineraient pas qu’une humaine peut travailler pour les oiseaux. Puis suite à un concours de circonstances, les deux personnages se retrouvent et forment avec d’autres protagonistes une petite troupe hétéroclite qui fonctionne tant bien que mal.

Ce roman c’est une vraie drogue, une fois qu’il est entamé on ne peut s’empêcher de vouloir la suite. Même si certains choix scénaristiques sont assez classiques, le tout fonctionne vraiment bien. L’écriture a une vraie force ici car même s’il n’y a pas de grandes surprises, on est emballé par l’aventure que l’on suit. Chaque personnage a ses motivations et tous les principaux sont très attachants, leur groupe s’exclue naturellement de leur deux peuples. Ils forment un groupe de fugitifs qui a décidé de ne pas se laisser entraîner dans la haine de l’autre.

Outre les choix classiques, l’auteur nous trouve quelques petits points qui pourront nous surprendre, et ces derniers se joueront dans le prochain volume. On est d’ailleurs curieux sur la suite, on ne nous donne pas vraiment d’indices sur ce qu’il se passera bien qu’on peut deviner les très grandes lignes, et c’est frustrant.

L’auteur a un monde qui semble riche et qu’elle peut encore exploiter. Elle nous permet de voyager entre l’Asie, les États-Unis et l’Europe. On s’imagine parfaitement l’action, les interactions, c’est fluide et addictif, et on se fera un plaisir de lire la suite pour retrouver notre petit groupe.

Avis de Chloé

Lorsque l’on nous présente Girl At Midnight comme un roman pouvant plaire aux fans des Mortal Instruments, on ne pouvait pas passer à coté. Après l’avoir lu, on comprend la comparaison : il n’est pas aussi approfondi que cette série (après tout, elle contient six tomes), mais l’histoire est très sympathique et très originale.

Bien que la première partie de l’histoire soit assez lente et que l’on est plongé dans cet univers assez brutalement, ce qui est assez déroutant pour comprendre l’histoire, on apprécie quand même les personnages qui nous sont présentés. Echo, l’héroïne, est une humaine qui évolue parmi les Aviciens, peuple d’hommes-oiseaux, eux-mêmes en guerre contre les hommes-dragons, les Drakharins. Les deux peuples sont à la recherche de l’Oiseau de Feu, qui déterminera l’issue de la guerre.

On ne sait pas exactement ce qu’est l’Oiseau de Feu : si c’est à prendre au sens littéral ou bien si ce qu’ils cherchent est complètement différent d’un oiseau. Echo est au centre de cette quête et est accompagnée de sa meilleure amie Ivy, de Jasper, un Avicien-voleur dont la seule allégeance est envers lui-même, ainsi que de deux Drakharins, Caius, ancien prince dragon, et Dorian, son plus fidèle ami. Cette étrange équipe s’en va donc chercher ce mystérieux oiseau de feu.

Le personnage de Jasper n’est pas sans nous faire penser à Magnus, qui drague Dorian avec plus ou moins de subtilité, lui même sous le charme de Caius, ce qui n’est pas sans nous rappeler la relation entre Alec et Jace dans les Mortal Instruments. C’est là où s’arrête la ressemblance avec cette série, et cela est tant mieux, on ne souhaite pas avoir un copié collé. Le roman ne faisant à peine 350 pages, l’histoire se lit assez rapidement et l’on se retrouve avec beaucoup de questions.

Girl At Midnight possède son propre rythme, son propre charme, son propre univers… Ce premier tome nous promet des aventures plus palpitantes pour la suite, et l’on espère que l’auteur approfondira un peu plus son univers. L’originalité du roman nous attire inextricablement vers lui, et une fois passé les premiers chapitres vous ne pourrez que le dévorer.

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 338
Editeur : PKJ
Sortie : 18 juin 2015
Prix : 17,90 €