De pierre et d’os

Présentation de l’éditeur

Les Inuit sont un peuple de chasseurs nomades se déployant dans l’Arctique depuis un millier d’années. Jusqu’à très récemment, ils n’avaient d’autres ressources à leur survie que les animaux qu’ils chassaient, les pierres laissées libres par la terre gelée, les plantes et les baies poussant au soleil de minuit. Ils partagent leur territoire immense avec nombre d’animaux plus ou moins migrateurs, mais aussi avec les esprits et les éléments. L’eau sous toutes ses formes est leur univers constant, le vent entre dans leurs oreilles et ressort de leurs gorges en souffles rauques. Pour toutes les occasions, ils ont des chants, qu’accompagne parfois le battement des tambours chamaniques. » (note liminaire du roman)

Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n’a d’autre solution pour survivre que d’avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d’une quête qui, au-delà des vastitudes de l’espace arctique, va lui révéler son monde intérieur.

Deux ans après son roman Née contente à Oraibi, qui nous faisait découvrir la culture des indiens hopis, Bérengère Cournut poursuit sa recherche d’une vision alternative du monde avec un roman qui nous amène cette fois-ci dans le monde inuit. Empreint à la fois de douceur, d’écologie et de spiritualité, De pierre et d’os nous plonge dans le destin solaire d’une jeune femme eskimo.

Née en 1979, Bérengère Cournut a grandi en région parisienne, dans un paysage d’eaux et de collines. À quinze ans, elle s’installe à Paris, où elle passe dix-huit années à étudier, écrire ses premiers livres. Elle a aussi la chance d’être un temps secrétaire du traducteur Pierre Leyris, dont elle aide à publier les œuvres posthumes chez José Corti. Pour subsister, elle fait de la correction dans la presse et l’édition. Depuis 2015, elle vit à Besançon, où elle a donné naissance à deux enfants, tout en continuant à explorer des territoires intérieurs et lointains.
Ses premiers livres (romans, recueil de contes, plaquettes de poésie) sont empreints d’un profond onirisme et de poésie : Née contente à Oraibi, Le Tripode, 2017 ; L’Écorcobaliseur, Attila, 2008 ; Schasslamitt, Attila, 2012 ; Wendy Ratherfight, L’Oie de Cravan, 2014…

Fiche technique

Format : broché
Pages : 219
Éditeur : Le Tripode
Sortie : 29 août 2019
Prix : 19 €