Présentation de l’éditeur
Les hommes ont disparu depuis si longtemps de la surface de la Terre que la civilisation canine, qui les a remplacés, peine à se les rappeler. Ont-ils véritablement existé ou ne sont-ils qu’une invention des conteurs, une belle histoire que les chiens se racontent à la veillée pour chasser les ténèbres qui menacent d’engloutir leur propre culture ?
Fable moderne, portrait doux-amer d’une humanité à la dérive, Demain les chiens est devenu un classique de la littérature. Il est ici publié dans une nouvelle traduction, avec l’épilogue ajouté ultérieurement par l’auteur et une postface de Robert Silverberg.
Avis d’Emilie
La première chose à savoir à propos de ce livre est qu’il ne s’agit pas d’un roman. En effet, ce texte a été publié à l’origine dans des magazines littéraires américains, durant l’âge d’or de la science fiction. Il s’agit de multiples nouvelles, qui sont plus ou moins « raccrochées » ensemble et forment ainsi un roman.
On suit ici la famille Webster, une famille de chiens donc, qui vit l’évolution de la société comme l’ont vécue les humains. Les sujets abordés sont variés : robotisation, travail des femmes, l’urbanisation et la vie rurale, le progrès technologique… Pourtant, le fait de ne suivre la vie que d’une seule famille nous laisse sur notre faim. On a l’impression que des éléments nous manquent, et on voudrait bien étendre cette vision restreinte.
Le texte en lui-même n’a pas de qualité littéraire particulière, et le livre se lit bien, malgré quelques longueurs…
Bien qu’il traite de chiens, ce roman est profondément humain, et pessimiste.
Tout l’intérêt de cette édition porte sur la préface de Robert Silveberg, dont la réputation n’est plus à faire. Il donne son avis et éclaire notre lecture. Toutefois, si on veut garder son jugement intact à la lecture, mieux vaut lire cette préface en dernier.
Fiche technique
Format : broché
Pages : 283
Editeur : J’ai Lu
Collection : Nouveaux Millénaires
Sortie : 18 septembre 2013
Prix : 15 €