Et si c’était vrai…

Lauren est une jeune interne urgentiste pleine d’avenir. Un matin d’été, elle se retrouve dans le coma, hospitalisée à l’endroit où elle travaillait suite à un grave accident de voiture.
Quelques mois plus tard, Arthur, le locataire de son appartement, la retrouve dans le placard de sa salle de bain. Il pense à une mauvaise blague de son associée ou qu’il rencontre une folle à lier. Mais, très vite, Lauren et Arthur s’éprennent l’un de l’autre.

Le lectorat est-il idiot ? Est-il atteint de flémardise mentale aigue ? Le roman a-t-il été publié au bon moment ? Est-ce dans les vieux pots que les meilleures soupes sont cuisinées ? Qui, de l’œuf ou la poule, apparut le premier ? En ce bas monde, il existe tant de questions sans réponse. Celle qui me préoccupe est certes moins philosophique que de donner la preuve de l’existence ou de la non-existence de Dieu.

Mais, elle est néanmoins préoccupante : pourquoi un roman de gare remporte-t-il un succès phénoménal ? Pourquoi les critiques de « Et si c’était vrai » ont-elles été si élogieuses ? Tant d’œuvres bien meilleures sont pourtant méconnues, insoupçonnées ou jamais publiées. Certes, le roman n’est pas nul. Il est un peu naïf, très basique dans la narration et dans le thème et simple dans l’écriture. Mais, il n’est pas mauvais. De là à dire qu’il s’agit d’un chef d’œuvre du roman d’amour, il y a un pas que je refuse de franchir. Lisez-le dans le train en version poche l’été prochain si cela vous amuse. Le voyage sera moins long. « Et si c’était vrai » ne vaut pas plus que cela.