FX – Sinking of Japan

L’annonce du géologue Yusuke Tadokoro (Etsuki Tokoyawa) selon laquelle le Japon allait être englouti dans les flots a été accueillie avec scepticisme.

Peu de temps après se produisent les premiers séismes annonciateurs de la catastrophe.

Il s’agit du remake du film La Submersion du Japon  réalisé par Shiro Moritani en 1973[[Lui-même tiré du roman de Sakyo Komatsu]].

Si le réalisateur maîtrise parfaitement les effets spéciaux, on ne peut que constater que le scénario est quelque peu incohérent du point de vue scientifique.

En effet, il est envisagé de stopper la catastrophe. Mais comment empêcher un archipel de 3 300 km de long de glisser dans l’océan ? C’est évident : grâce à des explosions sous-marines. Comme nous sommes au Japon le mot « nucléaire » ne peut être prononcé, c’est donc un nouvel explosif baptisé le « N2 » qui sera utilisé. Rien de tel qu’un explosif chimique pour retenir tout un pays.

Certes, les Japonais ne disposent pas de sous-marins capables d’opérer à de si grandes profondeurs. Bien entendu, il n’est pas question de s’en procurer à l’étranger (orgueil national évidemment).

Il suffit de faire appel à l’esprit de sacrifice des pilotes de sous-marin qui pourront descendre à de grandes profondeurs, mais pas remonter. Cela signifie que les lois de la physique ne s’appliqueront qu’une fois que les sous-marins seront au fond de l’océan (pas lors de leur descente).