Fikrie – Avis +/-

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien.
Mais l’amour infini me montera dans l’âme;
Et j’irai, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme.

Suivant les traces d’Arthur Rimbaud un fonctionnaire se rend à Djibouti. Sa fonction d’attaché culturel lui a permis de se rendre dans un cadre exotique. Il y découvre la chaleur, les moustiques, le chant du muezzin[[très énervant pour les nouveaux venus comme l’a appris à ses dépends un dénommé Hubert Bonisseur de la Bath]] et le khât.

Cette drogue est institutionnalisée « les hommes, les femmes, les ministres, tous respectent la tradition ». Suivant la coutume locale le fonctionnaire français fait connaissance avec un djinn, ah rectification c’était le fantôme d’un poète et marchand d’armes : « l’homme aux semelles de vent ».

Autres traditions : chaque demeure de coopérant bénéficie de la présence d’une bonne. Celle-ci se nomme Fikrie une ravissante réfugiée éthiopienne. La tentation fait son chemin…

Ce premier album met en évidence le talent de dessinateur de l’auteur, mais qui se concentre avant tout sur la beauté : celle des paysages et celle de la gent féminine.

Fiche Technique

Scénario & Dessin : Joël Alessandra
Editeur : La Boîte à bulles
Collection : Champ livre
Sortie : novembre 2006
Prix : 13,90 euros
Inédit, moyen format, 80 pages couleurs