Bond… James Bond !
Alerte ! La transmission radio avec la station de la Jamaïque a été coupée. Les services secrets britanniques sont en émoi. Il apparaît que le commandant John Strangways a disparu. Aussi « M. » (Bernard Lee) directeur des services secrets de sa Majesté envoie t-il son agent James Bond (Sean Connery) sur place.
Après quelques tentatives d’assassinats sur sa personne, Bond (matricule 007) prend contact avec Félix Leiter (Jack Lord, quelques années avant qu’il ne devienne la vedette de la série TV Hawaï Police d’État). Un entretien avec le pêcheur Jamaïcain Quarrel (John Kitzmiller) leur informe que ce dernier a emmené Strangways enquêter sur plusieurs îles dont celle de Crab Key. Cette île possédée par le Dr No (Joseph Wiseman) est interdite d’accès. Or le dossier du Dr No ayant disparu du consulat britannique (dont la secrétaire a participé à une tentative d’assassinat contre Bond) ceci mérite une investigation.
Bond persuade Quarrel de l’emmener sur cette île qui serait la demeure d’un dragon. Mais sur place Bond trouve la ravissante Honey Rider (Ursula Andress). Cette jeune femme exerce la profession de trafiquante de coquillages de collection. Elle vient les prélever sur l’île malgré les patrouilles du Docteur No et la présence du « dragon ». Un dragon vraiment ? Mais où est-il ? Le voici !
Cette première apparition à l’écran de James Bond, personnage des romans de Ian Fleming (qui fut durant la guerre agent de renseignement de la Royal Navy) se caractérise par budget réduit. Ainsi la station de transmissions à Londres fut constituée par une douzaine de radios qui devaient partir pour équiper l’aéroport de New-Dehli.
La surprise de Bond découvrant un tableau découvrant un tableau dans le repaire du Docteur No est légitime. Le tableau du peintre Goya est un portrait du duc de Wellington. Or ce tableau avait été volé en 1961. Il ne fut retrouvé qu’en 1965. À l’époque du film Terence Young nous informe que le Dr No était le responsable du vol.
On remarquera de légères erreurs de continuité. Mais elles furent éclipsées par la prestation de Sean Connery dans son premier grand rôle et bien entendu la plastique d’Ursula Andress.
Pour la petite histoire la Jamaïque fut le lieu où Ian Fleming rédigea ses romans. Il le fit dans sa villa nommée Goldeneye… Mais, ceci est une autre histoire.