C’est parce que j’ai raté un hold-up ?
C’est parce que j’en ai réussi 14 !
Cinq ans de prison auraient-ils assagi Jean Lucas (Gérard Depardieu) ? En tout cas à peine sorti de prison l’ancien braqueur de banque se rend dans un établissement bancaire pour… y déposer de l’argent. Mais le destin veille. Il a l’apparence de François Pignon (Pierre Richard) venu procéder à un retrait bancaire armé d’un pistolet et d’une grenade. Lucas ne peut que constater l’inexpérience de Pignon. Mais celui-ci décide de quitter les lieux avec un otage. En l’occurrence il s’agit de Lucas. Mais comment vont réagir les policiers à l’extérieur de la banque lorsqu’ils voient apparaître un otage dont la carrière professionnelle implique les attaques à mains armées ?
Entre course-poursuite et fusillade Lucas se retrouve avec une balle dans le corps (une balle tirée par Pignon). Aussitôt Pignon emmène sa victime chez un membre du corps médical. Lucas s’inquiète, car les médecins doivent signaler toute blessure par balle. Mais Pignon le « rassure » il ne l’a pas emmené chez un médecin, mais chez un vétérinaire. Ce dernier, le docteur Martin (Jean Carmet) est quelque peu dubitatif devant l’état de son patient à deux pattes : « Il faudrait mieux le piquer. »
Après La Chèvre et Les Compères, les Fugitifs constitue le troisième film de Francis Veber avec le duo Pierre Richard / Gérard Depardieu. La comédie joue efficacement sur la différence de caractère entre les deux protagonistes. À signaler que pour ce film Jean Carmet obtint le César du meilleur second rôle masculin.