Gagner n’est pas jouer – Avis +

Présentation de l’éditeur

Un vieil homme sauvagement assassiné à New York. À ses côtés, une toile de maître et une valise portant les inscriptions WHL III. Windsor Horne Lockwood III. Win. Un privé aux méthodes très spéciales, héritier d’une influente famille américaine.

Quel lien entre ce crime abject et les Lockwood ? Le passé remonte. Une jeune fille séquestrée dans la  » Cabane de la terreur « . Un groupe d’ados illuminés devenus terroristes. Une spirale de colère, de haine, de vengeance que rien ne semble pouvoir arrêter.

L’heure est venue pour Win de faire sa propre justice.

Avis de Thérèse

Harlan Coben donne dans ce roman la parole à un personnage qu’on adore détester ! Ceux qui ont lu la série consacrée à Myron Bolitar le connaissent déjà, il s’agit de son meilleur ami Win (Windsor Horne Lockwood III), même si leurs conceptions de la vie et de l’amour sont totalement à l’opposé.

Milliardaire, beau, sportif, froid, cynique, violent, narcissique, refusant toute attache qu’elle soit sentimentale ou sexuelle, Win a tout de même un sens certain de la justice mais il ne s’encombre pas des règles de la légalité.

Un Vermeer volé à la famille Lockwood vingt ans auparavant, en même temps qu’un Picasso jamais retrouvé, est découvert près du cadavre d’un vieil homme assassiné, mais aussi une valise gravée des initiales de Win. La police s’interroge sur ses liens éventuels avec cet homme non identifié.

L’enquête renvoie vers Patricia, la cousine de Win, kidnappée et séquestrée pendant plusieurs mois peu de temps après le vol des tableaux. Certains éléments orientent la piste vers un groupe de jeunes gens hostiles à la guerre du Vietnam, recherchés depuis quarante ans suite à un attentat.

Comme à son habitude, Harlan Coben multiplie les pistes et les rebondissements, entremêlant habilement les différentes intrigues et nous tient en haleine jusqu’à la dernière page.

Win aura-t-il droit à sa propre série, le retrouvera-t-on dans d’autres romans, ou s’agit-il d’un roman isolé ? Parce que finalement, au fil du récit, on décèle certaines failles de ce antihéros qui n’hésite pas à adresser parfois certaines remarques narquoises au lecteur, et on finit par s’y attacher !

Si vous rêvez de voir votre nom apparaître dans un futur roman d’Harlan Coben, n’hésitez pas à vous rendre sur son site giving@harlancoben.com, en échange de dons à des associations qui lui tiennent à cœur.

Fiche technique

Format : broché
Pages : ‎400
Éditeur : ‎Belfond
Sortie : 7 octobre 2021
Prix : 22,50 €