Mon père, il dit que dans les écoles gratuites, les garçons sont trop violents avec les filles, et qu’ils sont fous. Je crois qu’il a raison, parce que mon frère Antoine, il est dans un collège gratuit, et il est complètement taré.
En effet Esther fréquente un école privée, tandis que son frère est inscrit dans un collège « normal ». Esther ne peut que constater : « Mon père, il dit que les garçons sont moins fous dans le privé que dans les écoles gratuites (oui, mon père pense que les garçons sont fous, et il a raison) »
C’est ainsi qu’Esther étudie sérieusement en compagnie d’Eugénie sa meilleure amie qui est très riche (elle possède un iPhone). Pendant ce temps, son frère Antoine « joue » avec ses nombreux « amis » au « petit pont massacreur », un jeu brutal (de garçons évidemment).
Pittoresque et instructif, ce premier volet des Cahiers d’Esther oscille constamment entre l’humour et l’analyse ethnologique. Ainsi Antoine est désespéré d’être un collégien « standard » qui ne possède pas d’ancêtre « rebeu » ou « renoi ».
Pendant ce temps, Esther apprend que sa mère est enceinte. Esther est contente… mais puisqu’elle le dit !
Fiche technique
Format : album
Pages : 56 p. couleurs
Scénario & Dessin : Riad Sattouf
Éditeur : Allary
Sortie : 21 janvier 2016
Prix : 16,90 €