Interview de Christophe Guilbaud

Onirik : Bonjour, Christophe, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

J’ai 43 ans. Je suis cadre dans une société financière en chambre des comptes. Ça n’a rien à voir avec l’écriture. Ce n’est pas le même genre de contes (ndr : notez le jeu de mots entre comptes et contes).

Pour l’écriture, ça fait une dizaine d’années. J’ai commencé par des nouvelles publiées pour certaines – mais jamais en recueil – une dizaine en tout. Ensuite, je suis passé naturellement au roman.

La version des Capelans est le troisième roman que j’écris. La publication est la cinquième version de mon travail. Je l’ai présentée à plusieurs éditeurs et c’est Didier Molière, des Éditions Normant qui m’a appelé assez vite.

Onirik : La création d’une mythologie est-elle volontaire comme pour Tolkien ? Quelles sont vos influences ?

C’est vrai que Tolkien a une influence évidente. Je suis tombé dedans vers 16 ou 18 ans, et son œuvre a été une découverte totale. J’avais déjà beaucoup lu les écrits d’auteurs comme Boris Vian qui m’avaient initié à des choses un peu décalées. Puis, j’ai continué avec Azimov, Dune… et, j’ai tiré mon inspiration de ces livres-là. Et quelque part, je transmets sûrement des idées que j’ai pêchées ici ou là dans Les Capelans. Ce n’est pas forcément conscient d’ailleurs. Mais, en effet, j’ai pu rebâtir les choses que j’ai lues.

Ce sont des références que j’ai acquises. Mais, je ne me suis pas dit « Tiens ! Je vais écrire en fonction de… »

Onirik : Quelles sont vos origines géographiques ? Le héros est étrangement comparable à Lancelot chevalier de la table ronde.

C’est vrai que j’ai lu l’histoire des Chevaliers de la Table Ronde. Encore une fois, j’ai dû intégrer cette mythologie.

Onirik : Comment avez-vous construit votre histoire ?

Comme je ne suis pas écrivain à plein temps, il se passe parfois des mois avant que je n’écrive quelques pages. Je tente pourtant de tenir la distance.

Je relis toujours ce que j’ai déjà écrit pour des raisons de cohérence. Mais, je n’ai pas construit de schéma ou de généalogie comme Tolkien.

Onirik : Merci, Christophe ! Bon courage pour le second tome

PS : il s’agit de la première vraie interview de l’auteur, la précédente ayant été effectuée par email interposé.