Isabella Bird, femme exploratrice ! : tome 1 – Avis +/-

– Je voyage dans cet étrange pays appelé Le Japon.

1878 (an 11 de l’ère Meji) l’exploratrice anglaise Isabella Bird débarque au Japon. Elle parvient à la capitale Edo. Précisons que les Japonais préfèrent employer le nouveau nom de ‘Tokyo’.

Bien que la modernisation du pays s’amorce, Isabella Bird souhaite voir ce à quoi ressemblait le Japon avant la restauration de l’ère Meiji. Pour cela, il lui faut remonter vers le Nord jusque chez les Aïnous. Ce peuple indigène du Japon est relégué dans l’île de Yezo (aujourd’hui Hokkaido).

Ceci freine l’enthousiasme des interprètes potentiels. Certains acceptent volontiers. Cependant, il n’est pas sûr qu’ils aient compris ce qu’on leur demandait en anglais. Lorsqu’un interprète a besoin d’un interprète, la situation ne peut que s’améliorer…

Mais voici Tsurukichi Ito le guide-interprète, parlant un anglais parfait, mais dépourvu de recommandations… dilemme. La coopération débute entre l’imperturbable Ito et l’expansive mademoiselle Bird (qui a visiblement oublié l’existence du flegme britannique).

Ce manga nous présente des personnages historiques comme le missionnaire James Curtis Hepburn (1815-1911) à qui on doit la méthode Hepburn (la romanisation de la langue japonaise).

Voici également Sir Harry Smith Parkes (1828-1885) l’ambassadeur britannique au Japon. Précisons que Fanny Parkes son épouse devint, en 1867, la première femme non-japonaise à gravir le mont Fuji.

Tiré de Unbeaten Tracks in Japan, le récit de voyage d’Isabella Bird, ce manga historique allie le pittoresque (japonais comme british) à l’évocation historique.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 240 p. dont 4 pages couleurs, sens de lecture japonais
Scénario & Dessin : Taiga Sassa
Traduction : Sébastien Ludmann
Adaptation graphique : Clair obscur
Editeur : Ki-oon
Collection : Kizuna
Sortie : 12 octobre 2017
Prix : 7,90 €