L’Algérie c’est beau comme l’Amérique – Avis +

Présentation de l’éditeur

Petite-fille de pieds-noirs, Olivia a toujours entendu parler de l’Algérie. Mais, entre nostalgie, images de cartes postales et blessures de guerre, elle trouvait cet héritage plutôt gênant.

Dans les années 1990, elle demande à sa grand-mère d’écrire ses mémoires mais n’obtient d’elle qu’un sourire fatigué. Pourtant, en triant ses affaires après son décès, Olivia tombe sur un dossier qui lui est destiné.

À l’intérieur : ses souvenirs d’Algérie. Dix ans plus tard, elle décide d’aller sur place, pour confronter ces récits à la réalité. Elle part seule, avec dans ses bagages le numéro de téléphone d’un contact sur place, un certain Djaffar…

Avis de Claire

Cette histoire est celle d’un improbable voyage… Celui qu’Olivia Burton a constamment reporté, à cause de ceci ou à cause de cela, ce n’était jamais le bon moment d’aller en Algérie. Aller là-bas, ça se mérite, il faut une bonne raison, on ne visite pas l’Algérie comme on le fait de ses cousins, le Maroc et la Tunisie.

Olivia cherchait à remonter le temps. Ce pays, elle l’a toujours porté en elle, malgré elle. Les souvenirs du pays meublaient les conversations familiales dominicales, entre rires et larmes, comme un plat jamais bien digéré, comme une arête restée en travers de la gorge.

En effet, Olivia est la petite-fille d’une famille pied-noir, ses ancêtres sont nés là-bas, ceux qui sont morts y sont enterrés. Cette histoire est celle d’un témoignage, d une enquête sur les traces d’un passé révolu et d’une rencontre chaleureuse avec une Algérie bien présente. Le tout sublimé par l’intelligence du trait de Mahi Grand au dessin.

Un voyage magnifique !

Fiche technique

Format : album
Pages : 180

Editeur : Steinkis
Sortie : 21 janvier 2015
Prix : 20 €