L’Âme du violon – Avis +

Editeur : J’ai lu

roman de Marie Charvet

Présentation de l’éditeur

Un artisan luthier au XVIIᵉ siècle consacre sa vie et son talent à un célèbre atelier italien quand un drame le force à passer la main ; un tzigane orphelin vit de sa musique et sillonne les routes de France dans les années 1930 en rêvant d’Amérique ; une jeune femme bohème enchaîne les petits boulots et espère voir un jour ses toiles exposées dans le Paris contemporain ; un P-DG infatigable, dont le coeur n’est touché que par les airs classiques qui résonnent dans son bureau new-yorkais, fait une rencontre qui réenchante sa vie…

Si différentes soient-elles, ces quatre destinées sont liées par un violon singulier dont l’âme traverse le temps et l’espace.

Avis de Thérèse

L’âme du violon, est-ce celle de Giuseppe, le meilleur luthier de l’atelier Maggini, qui l’a amoureusement fabriqué, au 17e siècle en Italie ? Celle de Lazlo, le gitan qui joue du violon pour gagner sa vie en 1930 dans le sud de la France ? Celle de Lucie, jeune artiste peintre à qui sa grand-mère confie un vieux violon pour qu’elle le vende et puisse enfin se consacrer à son art et exposer ses œuvres ? Celle de Charles, l’homme d’affaires surdoué que plus rien ne fait vibrer depuis longtemps, jusqu’à ce qu’il entende jouer une jeune violoniste ?

Ou bien s’agit-il de cette petite pièce discrète nichée au cœur du violon, primordiale pour la sonorité de l’instrument ?

Pour son premier roman, Marie Charvet, déjà auteur de livres pour enfants, de guides de voyage et d’ouvrages sur l’artisanat d’art dans la joaillerie, a trouvé l’inspiration dans son histoire familiale : son grand-père possédait un violon Maggini.

Le violon est le personnage central du roman, celui qui va, le long des siècles, transformer les vies qu’il traverse, il aurait mérité de devenir le cinquième protagoniste du récit et de prendre la parole à son tour de long des chapitres qui alternent les époques et les personnages.

Un texte fluide, rapide, un agréable moment de détente, qui peut donner envie de découvrir ou de réécouter certains des morceaux évoqués, notamment les chansons gitanes et les débuts du jazz manouche.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 288
Éditeur : J’ai lu
Sortie : 10 février 2021
Prix : 7,50 €