Présentation de l’éditeur
Quand Maggie Goudeau, fille d’un riche sénateur de La Nouvelle-Orléans, entre dans le bar Le Sanctuaire, Wren Tigarian est fasciné. Lui, le garou hybride, paria parmi les siens, ne comprend pas l’élan qui le pousse vers cette fragile jeune fille de bonne famille. Il ne connaît rien aux femmes. Ce qu’il maîtrise à la perfection, c’est l’art de la traque et de la mise à mort.
Sa nature est de détruire, pas de caresser. Pourtant, l’attirance est là, trop animale pour que tous deux puissent y résister. Mais, en se liant à Maggie, Wren provoque la haine de ses ennemis. Pour la protéger, il doit impérativement élucider le meurtre de ses parents, quitte à remonter dans le temps. Aventure périlleuse où la délicate Maggie saura démontrer qu’elle aussi possède le courage d’une tigresse…
Avis de Trinity
Dernier tome en date du Cercle des immortels qui soit publié par les éditions J’ai Lu, ce livre est d’autant plus précieux que personne ne sait si les prochains sortiront. Les lecteurs, les fans en particulier, se demandent s’il y aura des nouveaux ouvrages de cette série en version française. En effet, tout le monde est dans le flou total puisqu’il n’y a pas d’annonce pour les prochaines parutions et les mails envoyés à l’éditeur ne permettent pas de lever le doute. Alors il ne reste plus que l’espoir d’avoir la série publiée dans un avenir plus ou moins proche car le contraire démontrerait une fois de plus la politique d’édition difficilement compréhensible mise en place par J’ai Lu.
Cet appel lancé, nous pouvons revenir au récit proprement dit. L’histoire est très courte, à peine 290 pages, l’ouvrage étant complété à la fin par un glossaire très utile et intéressant pour comprendre parfaitement tous les termes employés par Sherrilyn Kenyon ainsi que pour bien démêler les liens complexes qui existent entre tous les personnages de cet univers si particulier et si passionnant. Malgré tout, l’auteur a réussi à créer une intrigue impeccable et des personnages toujours aussi bien cernés, avec notamment un mâle alpha dans toute sa splendeur. Ce tome ne parle pas des Dark Hunters mais plutôt d’une autre catégorie de personnages de la galerie de Sherrilyn Kenyon, à savoir les Were Hunters, des êtres humains qui peuvent se muter en animal, devenant ainsi des garous de toutes sortes : ours comme la famille Pelletier ou tigre comme Wren.
Wren Tigarian est l’héritier d’un empire. Beau, riche, jeune, il a tout pour être le gendre idéal à ceci près que c’est un tigre-garou qui contrôle difficilement sa force et ses colères. Serveur dans le bar de la famille Pelletier, il n’est pas ouvertement admis dans la communauté des Were Hunters, tout le monde le craignant car la légende raconte qu’il aurait tué ses parents lorsqu’il était petit. Son enfance fut terrible, ses parents ne l’aimant pas et tentant de le tuer. Le passé traumatisant est une donnée récurrente chez les héros des ouvrages de Sherrilyn Kenyon. Cela permet de leur forger un caractère irrésistible en mêlant fierté, force mentale mais en même temps vulnérabilité enfouie, les rendant automatiquement sympathiques aux yeux des lecteurs.
Maggie Goudeau est une femme humaine qui vit dans la jeunesse dorée de La Nouvelle Orléans. Enfermée dans sa bulle, entourée de ses amis snobs, elle va s’encanailler avec eux dans le bar des Pelletier. C’est dans cet endroit qu’elle rencontre Wren, liant son destin à lui. Jeune femme insignifiante au premier abord, elle possède un courage à toute épreuve étonnant de sa part lorsqu’il s’agit de défendre l’amour de sa vie. C’est également un trait constant propre aux héroïnes de Sherrilyn Kenyon.
L’intrigue évolue de manière aisé, preuve que Sherrilyn Kenyon a le talent rare de savoir conter un récit sans longueur ni ennui. Cette facilité est peut-être un peu trop excessive dans cet ouvrage, l’auteur ne recherchant pas la complexité des tomes précédents. En effet, cette histoire ne racontant pas l’histoire des Chasseurs de la Nuit, il peut être mis à part dans la série car on n’y retrouve pas les anciens Dark Hunters tels que Zarek, Valerius ou encore Acheron. Pur ceux qui n’ont pas commencé à lire cette série depuis le début, il est généralement très difficile de s’immerger dedans autrement qu’avec le premier ou le second ouvrage, mais ici, le livre peut être lu sans problème par les néophytes. Il ne contient donc pas de révélations croustillantes qui pourraient permettre de mieux appréhender le contexte du Cercle des immortels. La facilité réside également dans la relation de Wren et Maggie qui ne connait pas de heurts, l’amour étant présent depuis le départ et l’acceptation de la nature de Wren par ola jeune femme ne posant pas de problème particulier. La simplicité de l’intrigue est aussi à pointer du doigt tant les obstacles qui paraissent obscurs et insurmontables sont renversés en quelques pages avec une déconcertante rapidité.
De là à dire que Sherrilyn Kenyon se laisse aller à la facilité et à se reposer sur ses lauriers, il y a une distance que nous ne franchirons certainement pas car les émotions sont toujours présentes, l’intrigue toujours aussi soutenue, et cet auteur nous émerveille une fois de plus avec cette ambiance fantastique qui nous fait pénétrer dans un univers palpitant avec un bonheur sans cesse renouvelé ! Par conséquence, on croise les doigts pour que la série se poursuive, sachant qu’il y a déjà 7 tomes qui sont parus ou à paraître en anglais et que c’est loin d‘être fini…
Fiche technique
Format : poche
Pages : 315
Editeur : J’ai Lu
Collection : Mondes mystérieux
Sortie : 4 janvier 2008
Prix : 6,50€