La Lignée, tome 1 : Antonin 1937 – Avis +/-

– Depuis plusieurs générations, une malédiction pèse sur les aînés Brossard : ils ne vivent jamais au-delà de trente-trois ans.

1937 : Antonin Brossard qui entre dans sa trente-troisième année vient d’apprendre la malédiction familiale. Il n’y croit pas vraiment, mais peut-être peut-il faire quelque chose d’utile avant éventuellement de mourir ?

La guerre d’Espagne vient de commencer, aussi abandonnant femme et enfant il s’engage pour le camp républicain. Il ne s’agit pas d’une conviction politique. Mais parce que sa maîtresse Miranda a choisi d’y servir comme infirmière.

Bon fusil, Antonin découvre que la lutte contre le fascisme passe par l’exécution des prisonniers. Engagé avec des combattants de la liberté qui ne rêvent que de tuer des bourgeois et des curés, ce bourgeois très catholique est confronté à l’absurdité de la guerre civile.

Peinture d’une époque, ce premier tome de la Lignée se termine par une note pessimiste. Les seuls personnages qui auront survécu sont ceux motivés par des aspirations égoïstes.

Fiche Technique

Scénario : Olivier Berlion, Jérôme Félix, Laurent Galandon & Damien Marie
Dessin : Olivier Berlion
Editeur : Bamboo
Collection : Grand Angle
Sortie : mai 2012
Prix : 13,90 €
Pages : 48 pages couleurs
Format : 23,5 X 31 cm