La caresse du vampire – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

Dans les Quartiers mal famés de Seattle, des corps sont retrouvés, vidés de leur sang. Une vague de crimes Qui sème la panique dans toute la ville : hommes ou bêtes, Qui sont les créatures capables d’une telle cruauté ? Persuadée de tenir là le scoop de sa vie, Kristin décide de mener seule l’enquête. Mais un soir, alors Qu’elle vient de réussir à pénétrer dans une boîte de nuit à la réputation sulfureuse, elle est accueillie par Dmitri, le propriétaire des lieux. Immense, vêtu de noir, il la toise, le visage sévère, le regard sombre. Et tandis que Kristin, terrifiée, tente de rebrousser chemin, il laisse apparaître entre ses lèvres charnues les pointes de deux canines menaçantes…

Avis de Valérie

Beaucoup d’imagination ici, mais pourtant une lecture rendue difficile par un style inexistant et des maladresses liées à la psychologie des personnages, ainsi qu’un français des plus moyen… Si par curiosité vous jetez un oeil sur la version originale et même si l’anglais n’est pas votre point fort, vous constaterez immédiatement que la traduction n’a rien à voir avec le texte.

Des coupes sans raison, des ajouts ridicules, de la réécriture aléatoire (on a le sentiment que le traducteur a simplement fait n’importe quoi, pariant que personne ne superviserait son boulot) transforment cette honnête romance paranormale en ratage qui heureusement ne parvient pas à masquer les qualités que l’on peut déceler.

Effectivement, le personnage de Kristin Reed est intéressant de par ce qu’elle s’apprête à faire : révéler au monde l’existence des vampires, avec leur accord. Jeune femme douée et ambitieuse, c’est une journaliste relativement naïve ou trop intègre pour dépasser ses collègues et est donc sur la sellette !

Elle entrevoit le succès que cela pourrait lui importer mais souhaite rester impartiale. Au fur et à mesure, elle se rend aussi compte que son rôle peut faire verser le monde dans le chaos et porter préjudice à un peuple comme à un autre…

En toute honnêteté, n’avoir aucune considération pour le texte d’un auteur est choquant et démontre soit un mépris du lecteur, soit du genre. Pour à peine un peu plus cher, nous trouvons chez J’ai Lu ou Milady de la romance paranormale plus étoffée, et dont le travail d’édition a été effectué soigneusement et d’une manière honorable et valorisante.

Nous ne pouvons plus que souhaiter que la suite des romans de Theresa Meyers soient traduits correctement, pour le plaisir du lecteur… et l’honneur de l’éditeur !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 288
Editeur : Harlequin
Collection : Nocturne
Sortie : 1 octobre 2011
Prix : 5,20 €