La vie pourrie d’Ellie – Avis +

Présentation de l’éditeur

– Vous êtes-vous déjà rendu à un brunch dominical avec une sévère gueule de bois?
– Avez-vous déjà préféré votre lit et une pizza à un quelconque contact humain?
– Vous est-il arrivé de rester dans un appartement dévoré par la moisissure uniquement parce que le loyer n’y était pas cher?

Avis d’Emilie

Tiraillée entre les injonctions sociétales envers les femmes et ses envies de trouver le mec qui pourrait être le bon, Ellie n’a pas une vie facile. Ses super-amis et son travail pourri la titillent et elle oscille entre talons hauts et ballerines confortables, au sens propre comme au figuré.

Frais et dynamique, ce roman se laisse gentiment lire. On passe un bon moment, on rit franchement de nombreuses fois. Le ton est fortement inspiré de L’Accro du shopping, de Sophie Kinsella, en moins réussi. Si on s’attache très vite à l’héroïne, femme libérée, qui baise (non, elle ne fait pas l’amour !) quand et avec qui elle a envie, il n’empêche qu’on a bien envie de la secouer parfois.

Ses meilleurs amis l’ont inscrite d’office à Tinder, pour la remettre de sa longue relation, terminée quelques mois avant. C’est le début de la fin. Exigeante et bornée, elle enchaîne les rendez-vous improbables, et ne laisse vraiment aucune chance aux hommes qu’elle rencontre. Car Ellie a été traumatisée par la mort subite de sa mère, et depuis, elle a du mal à se projeter dans l’avenir.

Le roman est émaillé de personnages secondaires adorables et colorés. Le père d’Ellie s’est mis en tête d’écrire le nouveau 50 nuances de Grey, mais sa naïveté et son innocence rendent l’ensemble douteux. Les extraits de son oeuvre sont drôles mais vraiment trop longs.

On passe un excellent moment, mais ce livre ne restera toutefois pas dans la liste des incontournables du genre…

Fiche technique

Format : poche

Pages : 380

Éditeur : J’ai lu

Collection : J’ai lu

Sortie : 18 avril 2018

Prix : 8 €