Pour ces vacances de la Toussaint, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé vous propose de redécouvrir ces deux joyeux lurons, au travers du cycle Laurel & Hardy ! composé d’une trentaine de films provenant des collections de Lobster Films. Ainsi, le public, jeunes et moins jeunes, pourra revoir ou découvrir les moments phares de ce duo incontournable du grand écran. Chaque séance sera accompagnée par un pianiste qui jouera en direct dans la salle.
Les séances sont accompagnées au piano par les élèves de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel, en partenariat
avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Avis de Valérie
Durant les vacances de la Toussaint, la Fondation Jérôme Seydoux offre aux Parisiens la possibilité de visionner des films de Laurel & Hardy souvent inédits et remastérisés par les génies de Lobster Films
Nous nous y sommes rendus le 31 octobre, à une séance proposant trois de la centaine de moyens métrages tournés par le duo. Il s’agissait de À la soupe, Vive la Liberté, et La bataille du siècle. Exceptionnellement, le pianiste était Serge Bromberg, grand ordinateur chez Lobster. Cet amoureux fou du cinéma muet, a introduit chacun des trois métrages nous livrant des anecdotes géniales.
En voici une. Savez-vous pourquoi les deux acteurs ont en français un très fort accent anglais (ce qui n’est pas le cas des autres grands acteurs de cette époque) ? Le doublage des films en la langue locale est arrivé durant la moitié des années 30. Avant on faisait jouer les mêmes gags par des acteurs français, allemands, ou espagnols, selon le pays acquérant les pellicules.
Sauf que le physique de ces deux comédiens faisait souvent partie du gag,
Le visionnage des trois films a été un régal, magnifié par la musique d’accompagnement burlesque jouée sur un piano en live. Étonnement, après tant d’évolutions qui ont transformé fondamentalement le cinéma, la simplicité des effets favorise le rire. On ne s’en rappelle peut-être plus, mais Laurel et Hardy étaient de très bons acteurs. Cela se remarque d’autant plus lorsque le film est muet.
Dans la salle, toutes les générations étaient confondues, des plus petits (autour de 10 ans) jusqu’à 90 ans. Les rires ont fusé toute la soirée et les éclats des enfants faisaient plaisir à voir.
Ça a été une soirée plus intéressante que prévue, grâce à Serge Bromberg, délicieux pianiste et belle mémoire du cinéma hollywoodien. Plus drôle aussi, car on misait sur la nostalgie, pas sur le plaisir de rire à des gags vraiment marrants et plus fins que dans notre souvenir !
Il reste plusieurs séances jusqu’au 7 novembre, n’hésitez pas, Laurel & Hardy ! vous propose un moment de détente et de rire unique et original !
Fiche Technique
Tarif : 6,50 € (réduit : 5 €)[[1 billet donne accès à 1 séance de cinéma + la visite de l’espace d’exposition]]
Achat des billets sur place ou sur le site de la Fondation
Adresse : Fondation Jérôme Seydoux-Pathé – 73, avenue des Gobelins – 75013 Paris
Métro : Place d’Italie