Le Mystère de Jean l’oiseleur

1924. Cocteau vient d’apprendre la mort de Raymond Radiguet. Dévasté par le chagrin, il s’enferme dans une chambre d’hôtel sur la Côte d’Azur. Porté par la grâce de son imagination et avec l’aide de l’opium, il se dessine inlassablement devant le miroir. Il en résulte une série d’autoportraits sublimes, que les Éditions des Saints Pères publient aujourd’hui : Le Mystère de Jean l’oiseleur.

À travers cette gestuelle introspective et répétitive, Jean Cocteau étouffe son désespoir, rend hommage à son ancien amant, s’interroge sur la mort et la création et convoque les artistes qui l’ont inspiré, tels que Picasso ou Apollinaire. Mêlant aphorismes et autoportraits, Le Mystère de Jean l’oiseleur est une passerelle : d’une part, il exprime la réalité parallèle que Cocteau a trouvée dans son miroir ; d’autre part, le poète navigue entre ce qu’il a écrit avant la disparition de Radiguet et ce qu’il composera après son séjour à l’hôtel Welcome.

Édité à 130 exemplaires seulement en 1925, le manuscrit n’a jamais été publié depuis. Les Éditions des Saints Pères le rendent accessible pour la première fois.

Le coffret contient deux volumes : la reproduction intégrale du manuscrit et de ses autoportraits, et une analyse des autoportraits de l’artiste.

Cette édition prévoit deux tirages : le premier, dans un coffret bleu et argenté, est numéroté de 1 à 1000. Un second tirage de 1000 exemplaires non numérotés sera disponible ultérieurement.

Fiche technique

Format : broché
Pages : 160 (2 X 80)
Éditeur : des Saints Pères
Sortie : 2 novembre 2016
Prix : 149 €