Les Petits secrets de Letitia – Avis +

Editeur : J’ai lu

roman de Emily Larkin

Présentation de l’éditeur

Letitia Trentham a beau être l’héritière la plus riche d’Angleterre, elle est toujours célibataire à vingt-sept ans. Elle détient un don qui lui permet de détecter l’hypocrisie des coureurs de dot dès leurs premiers mots.

C’est précisément pour cette clairvoyance exceptionnelle que le major Icarus Reid la sollicite : il souhaite démasquer un traître responsable de la mort de trois de ses soldats. Émue par cet homme hanté par de douloureux souvenirs, Letitia accepte de l’accompagner dans son enquête. Au mépris des convenances, elle va lui redonner envie de goûter à la vie par une thérapie toute personnelle…

Avis de Valérie

Second opus[[traduit en français par J’ai lu]] de la série de Emily Larkin qui mélange Régence anglaise et fantastique. Les héroïnes de chaque tome reçoivent à leur majorité un vœu d’une fée marraine qui leur sera accordé pour toute la vie. Letitia possède une fortune considérable et le souhait qu’elle a obtenu est de toujours savoir quand on lui ment. Cela lui permet d’entendre un « couac » dès qu’un prétendant lui promet fidélité, ou lui jure qu’il n’est pas intéressé par son argent.

Lors d’une soirée, Icarus Reid l’approche et lui propose une mission. Il revient du front au Portugal où il sait qu’il a été trahi. Très mal en point, il veut pouvoir enquêter avant de ne plus en être capable. S’il a entendu dire que la jeune femme avait le talent de savoir qui mentait, il ne se rend pas compte que c’est magique, et finalement cela lui importe peu. Le courage de l’héritière l’impressionne, mais il sait ne plus en avoir pour longtemps.

Ce qui devait n’être qu’une virée inconvenante dans une prison, devient un ‘road trip‘ qui doit se cacher derrière des faux-semblants pour préserver la vertu de Letitia. En cours de route, leur humanité les fera venir au secours de pauvres gens, au point de finir par créer un foyer sans que rien ne soit possible entre eux. Les personnages comme l’auteur arrivent à jouer des convenances en se servant de l’impossibilité des communications, ou de la surveillance d’une célibataire que l’on confie aux bons soins de son chaperon, abandonné par ailleurs.

C’est un très joli roman, qui n’a que peu à voir avec la noblesse de titre, mais beaucoup avec celle de coeur. Cela parle aussi du difficile rôle de la femme à cette époque, comme du syndrome post-traumatique des militaires, terriblement bien exploité par l’auteur.

Une lecture plus qu’agréable qui exploite moins le fantastique que le premier, mais qu’on prend beaucoup de plaisir à lire !

On découvre que d’autres femmes ont eu leurs histoires auparavant, mais dont les romans n’ont pas été traduits chez nous. On a plus qu’à espérer que cela sera chose faite, même s’ils arrivent en décalé !


Fiche technique

Format : poche
Pages : ‎384
Éditeur : ‎J’ai lu
Sortie : 7 juillet 2021
Prix : 7,80 €