Les profondeurs – Avis –

Présentation de l’éditeur

Les marais des Everglades sont troubles, ce matin. On vient de trouver le corps d’une femme. Une femme noire. Abe est procureur, réputé irréprochable et sans tache et, pour lui, cette scène de crime n’est pas différente d’une autre.

Mais quand on identifie le corps, et que l’agent Victoria Santos lui demande s’il connaît cette femme, Abe hésite à répondre… Une seconde d’hésitation qui le propulse du côté des suspects. Et l’entraîne dans les profondeurs d’une spirale infernale le jour où sa propre femme, Angelina, disparaît à son tour.

Meurtres en série. Infidélités conjugales. Secrets inquiétants. Machination.
Qu’y a-t-il vraiment sous la surface des êtres et des choses ?

Avis de Linagalatée

Abe Beckham, du Bureau du procureur général retrouve Victoria Santos, agent du FBI, dans les Everglades de comté de Miami-Dade. Ils ont tous les deux été appelés sur cette scène de crime.

Un cinquième corps vient d’être retrouvé, mais est-il imputable au serial killer « Cutter ». Le mode opératoire du meurtre est un peu différent de sa signature habituelle, il manque la tête, et le corps n’a pas été retrouvé au même endroit que les autres victimes.

Les quatre premières victimes ont été retrouvées brûlées dans les champs de cannes à sucre, toutes les quatre sont des femmes blanches mais dont le visage a été recouvert de cendres. Elles sortaient toutes avec des hommes noirs. Crimes racistes et sexuels ou fanatisme obscurantiste ?

Le seul hic, c’est que la cinquième victime est afro-américaine, grande avocate de renom et, une fois identifiée, ancienne maîtresse d’une nuit de Abe. On lui retire l’affaire pensant qu’il pouvait encore avoir une relation avec elle, alors qu’il est maintenant marié.

Une histoire confuse, des personnages peu convaincants, un rythme confus et décousu rendent la lecture peu intéressante.

L’acharnement dont fait preuve l’agent Victoria Santos vis à vis de Abe, tout au long du récit, est franchement pesant, et est quasiment le fil conducteur de l’histoire. On dirait qu’elle met un point d’honneur à prouver qu’il a commis ce cinquième meurtre en faisant abstraction des éléments de preuve.

La fin n’apporte aucune explication crédible et la lecture est ralentie par des actions peu cohérentes. Harlan Coben a écrit de ce roman : « Grippando vous agrippe dès la première page », manifestement nous n’avons pas lu le même livre.

Une grosse déception. Le format poche est sorti en librairie le 1er juin 2016.

Fiche technique

Format : broché
Pages : 400
Éditeur : HarperCollins
Collection : Mosaïc
Sortie : 30 septembre 2015
Prix : 18,90 €