Les voleurs d’âmes – volume 1 : le tombeau de Drakula – Avis +

Présentation de l’éditeur

Dracula ou plutôt Vlad Drakula a bien existé mais son corps n’a jamais été retrouvé. Et pour cause …

Le vampire n’a jamais existé, quoique…

Le musée des vampires a peut-être retrouvé les deux, malheureusement…

Avis de Cécilia

En ce 1er décembre 2004, Jacques Sirgent, créateur du futur musée des vampires, part pour « Lille où le département des études celtiques de l’université de Villeneuve d’Ascq organisait un congrès international sur Dracula ».

Arrivant très en avance gare du Nord, à Paris, il attend le départ de son train devant une boisson au cola. Le garçon de café à l’allure étrange s’approche, lui récite les premiers vers de la métaphore du vampire, poème issu des Fleurs du Mal. Puis, il annonce sans détour connaître l’endroit où se trouve la dépouille de Vlad Teppes, le fameux Comte ayant servi de modèle au personnage romanesque de Bram Stocker. Cette anecdote véridique est le point de point de départ d’une aventure rocambolesque et d’un excellent roman fantastique.

L’auteur part d’une idée élémentaire et efficace. Le corps de Vlad III – le vrai Comte Dracula – n’a jamais été retrouvé. Une société gothique secrète aurait pu s’en emparer en 1897 dans le dessein de provoquer la renaissance du maître.

L’ensemble rédigé comme un journal de bord est similaire à une longue prière – notamment avec le détournement du notre père – et à un poème. L’impression lyrique est renforcée par les répétitions semblables au refrain d’une chanson (« Le sang, c’est la vie » ; « Les vampires courent vite »).

Le style syntaxique et grammatical est dépouillé : les phrases sont courtes, le vocabulaire est simple. Ce qui permet une lecture fluide et très agréable. Ce n’est pas sans évoquer le glissement nocturne des êtres de l’ombre.

Le déroulement des évènements consécutifs au point de départ progresse avec pertinence, sans heurt, inévitablement vers le dénouement final. Cette démarche habitue le lecteur aux protagonistes, légitime les aventures des personnages et soumet le dénouement à point nommé.

À propose de l’auteur

Universitaire, enseignant et journaliste, Jacques Sirgent a ouvert le musée des vampires courant 2005. Les vampires d’hier le savent, les contemporains l’apprendront bien assez tôt.

Fiche Technique

Titre : Les voleurs d’âmes – volume 1 : le tombeau de Drakula

Auteur : Jacques Sirgent

Éditeur : l’Anomalie

Prix : 10 €