Magic Knight Rayearth : tome 1 – Avis +

Présentation de l’éditeur

Lors d’une sortie scolaire, Hikaru, Umi et Fû sont soudain transportées à Cefiro, un monde parallèle envahi de psycho-monstres. Pour retourner chez elles, ces collégiennes devront s’unir et délivrer la Princesse Émeraude, garante de l’harmonie et prisonnière du félon Zagato, que seules les trois “Magic Knights” peuvent vaincre !

Avis de Hirone

Pour ses 20 ans, Pika offre une nouvelle jeunesse à plusieurs de ses titres, après Chobits, Pretty Guardian Sailor Moon, c’est au tour de la série courte des Clamp[[Clamp est le nom du studio sous lequel sont regroupées quatre mangakas de renom, elles sont à l’origine de nombreuses séries]], Magic Knight Rayearth de revenir sur le devant de la scène !

Magic Knight Rayearth narre l’histoire de trois collégiennes, Hikaru, Umi et Fû, qui se font happer par un portail spatio-temporel et se retrouvent dans un monde fantasy appelé Cefiro. Les trois adolescentes ne savent pas où elles sont ni ce qu’elles font là. Clef, un archimage, les accueille et leur explique qu’elles ont été invoquées par la Princesse Émeraude. C’est par ses prières que Cefiro était en paix, mais elle a été enlevée et enfermée par le terrible Zagato. Nos trois héroïnes sont les élues et elles sont censées devenir des légendaires chevaliers, les Magic Knights.

Mais Clef est déçu de se retrouver face à trois adolescentes, surtout qu’elles n’ont pas l’air d’être taillées pour le travail. Zagato a de son côté senti leur arrivée à Cefiro et décide de ne pas prendre de risque en envoyant une de ses subalternes tuer le problème dans l’oeuf. Clef ne peut pas rester avec les jeunes filles, mais leur offre une armure et des indications, car elles vont devoir s’équiper et apprendre à utiliser leur pouvoir.

Tout d’abord, quel plaisir de se plonger à nouveau dans un univers créé par le talentueux quatuor que sont les Clamp. Elles ont été les reines pendant un temps avec leurs séries comme Tsubasa Reservoir Chronicle, XXXHolic, Sakura Card Captor, et tant d’autres. Mais depuis quelques temps, on peut les trouver assez peu fiables voire hyper frustrantes[[leurs dernières séries Gate7 ou Drug an Drop ayant été stoppées, X 1999 en pause depuis bien trop longtemps pour espérer une suite…]], même si elles ont relancé la machine avec Sakura Card Captor Clear Card Arc, la suite directe de Sakura Card Captor.

Cette nouvelle édition de la série est sublime. D’abord, elle est publiée dans le sens japonais, ce qui n’était pas le cas avec les premières versions du manga. Elle s’offre une nouvelle couverture de toute beauté, avec un vernis sélectif dorés sur le texte et le cadre. La traduction a également été remaniée pour s’adapter au lectorat actuel. En bonus, on trouve des pages couleurs, qu’elles soient juste des d’illustrations supplémentaires ou une petite histoire humoristique. C’est une réédition soignée qui fera plaisir aux fans de la première heure, mais qui attirera également ceux qui ne connaissent pas ce manga du studio.

Magic Knight Rayearth est un magical girl avec un esprit heroic fantasy. Nos héroïnes se transforment, elles ont des armures et même si elles peuvent utiliser de la magie (seulement Hikaru dans ce premier tome), elles ont aussi des armes (épées et arcs) pour se défendre dans ce monde hostile peuplé de démons et de monstres. Comme le souligne régulièrement Fû, la geekette du groupe, elles semblent être tombées dans un RPG, et cette impression est plutôt juste. Les jeunes femmes vont devoir devenir plus fortes pour affronter Zagato et sa clique afin de sauver la Princesse Émeraude. Sans cela, elles seront coincées à Cefiro et ne pourront pas rentrer chez elles, à Tokyo.

Si on pouvait penser dans un premier temps que la mignonne et naïve Hikaru allait être le centre des running-gags, on découvre bien vite que chacune des filles apporte quelque chose au trio. On retrouve la patte bien caractéristique des Clamp au niveau du character design. Le manga datant un peu, on n’échappe pas aux grands yeux qui mangent la moitié du visage, mais le style est bien là.

Le côté svelte est présent, tout comme les versions petits et mignons des personnages, et si on connaît un peu leur univers, on reconnaît quelques formes, comme le bâton magique de Clef ou la mystérieuse boule de poils qu’est Mokona. On n’a pas le temps de s’ennuyer une minute tant il y a de choses qui se passent.

Magic Knight Rayearth est une belle réédition, il offre une seconde jeunesse à cette série addictive. Et pourquoi ne pas en profiter pour l’essayer ? Surtout que c’est une série courte terminée en six volumes !

Fiche technique

Format : poche
Pages : 208
Editeur : Pika manga
Collection : Pika Shôjo
Sous-collection : Purple Shine
Sortie : 18 novembre 2020
Prix : 8,20 €