Mais que faire avant l’Eurostar ? La British Library !

Imaginez vous à Londres, quelle qu’en soit la raison (la richesse culinaire, le charme de l’accent cockney, où le climat sub-tropical…). Après une dernière journée de tourisme, il faut se résoudre à retourner à Paris. Et vous voilà donc devant King’s Cross St Pancras, gare de l’EuroStar depuis qu’ils ont déménagé de Waterloo International. Mais le train n’est que dans une heure et demi.

Que faire alors…

Évidemment, vous avez déjà écrémé les WHSmith du coin, vous avez fait le plein de paperback [[livre de poche]] et de revues people dont la moitié des protagonistes vous sont totalement inconnus (d’ailleurs qui ici peut bien s’intéresser aux scandales sexuels des joueurs de cricket?).

Deux options sortent du lot…

Le pub O’Neill’s reconnaissable de très loin grâce à sa devanture bleue (ce ne sera pas moi qui vous jetterai la première bière si votre choix se porte sur cette option). Tentant, mais bon… L’autre choix pour occuper plus intelligemment votre heure sera de faire un petit tour à la BL: la British Library.

De premier abord, le bâtiment n’est pas des plus impressionnants, surtout qu’il jouxte une gare de Saint Pancras bien plus majestueuse. Mais c’est pourtant la deuxième plus grande bibliothèque mondiale après celle du congrès américain.

Il y a toujours quelque exposition temporaire à parcourir, mais s’il ne vous reste plus un penny sur vous, je vous recommande chaudement une partie très intéressante du bâtiment et libre d’accès, quelque soit le jour de la semaine: les trésors de la Sir John Ritblat Gallery.

Dans cette exposition à la lumière tamisée, vous pourrez découvrir des manuscrits originaux de Charlotte Brontë (Jane Eyre !!!! j’adore), Jane Austen, Lewis Carroll, Oscar Wilde, Joseph Conrad, Virginia Woolf, et bien évidemment de très nombreux écrits manuscrits de Shakespeare. Mais également, des partitions originales de Purcell, Mozart, Haydn, Beethoven, l’arrangement pour piano du Boléro de Ravel, des textes des Beatles ou des illustrations de Miro. Chacun pourra y trouver son intérêt.

Chaque recoin est un émerveillement.

Pour compléter ce véritable trésor, de nombreux textes sacrés sont présents couvrants le christianisme, le bouddhisme, l’hindouisme, … Également deux bibles de Gutemberg et un livre métallique de 1932 qui semble-t-il était le premier du genre. Enfin, une petite salle est dédiée à la Magna Carta, avec beaucoup de supports multimédias très instructifs.

Croyez moi, vous ne regretterez pas les deux pintes de Kilkenny que vous avez ratées en passant cette grosse heure à la British Library (surtout que vous pourrez toujours vous rattraper en voiture 7 du train qui vous ramènera vers Paris).