Mille soleils splendides

Khaled Hosseini est né à Kaboul en 1965. De mère professeur de perse et de père diplomate, il a 15 ans quand sa famille émigre aux Etats-Unis après avoir passé neuf ans à Paris.

Médecin et écrivain, son premier roman Les Cerfs-volants de Kaboul est sorti en 2005 aux éditions Belfond et a reçu le prix RFI-Témoins du Monde et le prix des lectrices de Elle.

Dans ce premier roman, on retrouve quelques similitudes entre Khaled Hosseini et Amir, son personnage principal : Amir vit dans une famille aisée, il parle français couramment, il se lie d’amitié avec le fils d’un serviteur de la maison, puis il émigre aux USA ou il se mariera avec une Afghane du Maryland. Mais les similitudes s’arrêtent là, Amir est un personnage complexe, habité par un sentiment de solitude né de l’incompréhension entre son père et lui. Il va commettre un acte de lâcheté dont la culpabilité le poursuivra et le poussera à revenir à Kaboul pour se racheter. C’est une très belle histoire d’amitié dans un univers presque exclusivement masculin, les femmes n’étant que des personnages secondaires.
Le livre vient d’être adapté au cinéma par Marc Foster sur un scénario de David Benioff et sortira en France le 27 février 2008.

Dans son deuxième roman Mille Soleils splendides,Khaled Hosseini s’inspire de ce qu’il a vu à Kaboul lorsqu’il y est retourné en 2003. Son récit se centre sur deux personnages féminins Mariam et Laïla, symboles de milliers d’afghanes sacrifiées sur l’autel de la tradition, de la religion et de la politique.

Présentation de l’éditeur

Forcée d’épouser Rachid, de trente ans son ainé, Mariam subit la colère de son mari face à son incapacité à lui donner un fils. Pendant dix-huit ans, elle se soumet à cet homme brutal et doit endurer l’arrivée sous son propre toit de Laïla une petite voisine de quatorze ans. Cette rivale met au monde une petite fille. D’abord rongée par la jalousie, Mariam finit par trouver une alliée en Laïla. Toutes deux victimes de la violence et de la misogynie de leur mari, elles unissent leur courage pour tenter de fuit l’Afghanistan et sa folie meurtrière.

Mais parviendront-elles jamais à s’arracher au joug d’une société despotique, à cette terre sacrifiée et à leur ville Kaboul, celle qui dissimulait autrefois derrière ses murs « mille soleils splendides » ?