Mistress of midnight – Avis +

Présentation de l’éditeur

A wicked duke’s bed is no place for a lady…

Lady Merryn Fenner is on a mission to ruin the Duke of Farne. A beautiful bluestocking with a penchant for justice, Merryn has waited twelve years to satisfy her revenge against Garrick Farne. Her family name had been tarnished at his hands, her life destroyed.

For twelve years Garrick, Duke of Farne has kept the secret of what really happened on the night that he killed his best friend, Stephen Fenner, in a duel. Now Stephen’s sister is intent on discovering the truth and putting at risk all those secrets Garrick has protected.

When a disaster traps Merryn and Garrick together, white-hot desire stirs between the two sworn enemies. Merryn’s reputation is utterly compromised and she is forced to do the one thing she cannot bear ; accept the scandalous marriage proposal of the man she has vowed to ruin.

Avis de Callixta

Nicola Cornick conclut ici son excellente trilogie autour de trois femmes poursuivies par le scandale et si ce roman n’a pas l’intensité émotionnelle des autres, il est une fois de plus réussi, démontrant que Nicola Cornick semble avoir passé un cap et maîtrise à la perfection les histoires qu’elle veut écrire.

Merryn Fenner est la petite sœur de l’héroïne du premier tome et a toujours été présentée comme une sorte de bas-bleu, très différente de ses autres sœurs dont une, Joanna, a été la coqueluche de la haute société londonienne et l’autre a déjà épuisé quatre époux.

Jeune, absente des salons, tout le monde a oublié la petite souris grise qui en profite pour agir discrètement. En effet, Merryn a perdu son frère dans un duel alors qu’elle avait treize ans. Profondément affecté par ce drame, elle n’a jamais pardonné à celui qui a été responsable de la mort de son frère, le duc de Farne.

Devenue adulte, elle a ajouté à ses activités intellectuelles, un hobby plus inhabituel, celui d’enquêter pour un individu assez mystérieux. C’est en travaillant avec lui, qu’elle va découvrir que le duel n’était peut-être pas un et que son frère a sans doute été assassiné. Furieuse, elle va donc se tourner vers Farne qui pourrait bien être le meurtrier.

Nicola Cornick aime marier à des intrigues émouvantes des éléments assez amusants ou spectaculaires et ne réussit pas toujours son mélange. Ici, il est globalement réussi mais les ruptures du ton dans le texte lui donnent moins d’impact que les précédents.

Nous commençons en effet par une scène vaudevillesque avec une héroïne cachée sous le lit du héros et ensuite une autre digne de Boucle d’or où le duc de Farne se demande qui a bien pu dormir dans son lit, lire ses livres… Si ce début est charmant, il est un inconsistant et ce n’est que progressivement que le roman va prendre toute sa dimension retombant périodiquement dans des passages plus légers.

En effet, toute l’intrigue va reposer sur la découverte de ce qui s ‘est réellement passé treize ans auparavant lors de la mort du frère de Merryn. Nous comprenons rapidement que la version du duel n’est pas la bonne mais que celle du meurtre n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Le mystère est intéressant, savamment dosé et n’est révélé dans sa totalité qu’en fin de livre. Cette partie du roman est superbe et surtout permet la confrontation du duc de Farne à Merryn dans autre chose que des scènes de comédie assez moyennes.

Tous deux ont gardé des souvenirs traumatisants des évènements en question et comme tout secret, celui-ci a l’air de vouloir ressortir pour que justice soit rendue. Merryn tout d’abord convaincue de vouloir faire pendre Farne va évoluer. Celui-ci tenu au secret par une promesse souffre en silence face aux accusations surtout venant de Merryn qu’il apprécie de plus en plus. L’émotion alors devient plus prenante et la raison pour laquelle les deux héros sont aussi affectés devient de plus en plus évidente.

Nous croisons évidemment plusieurs personnages qui sont apparus dans le cours de la série et comme souvent chez cet auteur, nous avons l’impression qu’elle pourrait ajouter un ou deux tomes encore tellement elle travaille à inventer des personnages intéressants et riches.

Voilà une conclusion qui n’a peut-être pas l’intensité des deux romans précédents qui avaient frôlé l’excellence mais il tient toutes ses promesses malgré tout et conclut de façon très plaisante une série de grande qualité. Nicola Cornick fait actuellement partie des meilleures auteures de romances historiques chez Harlequin. Ne manquez pas ces prochaines parutions, elle mérite vraiment notre attention !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 384
Editeur : Harlequin Books
Sortie : novembre 2010
Langue : anglais
Prix : 5,80 €